Le constat
Le gouvernement actuel et son prédécesseur socialiste n’ont cessé de harceler les automobilistes et les motards avec des réglementations tatillonnes sans jamais prendre en compte leurs avis. Pire, de nombreuses décisions ubuesques augmentent les bouchons et, de fait, la pollution. Il faut aussi cesser d’opposer artificiellement automobilistes, motards, usagers des transports en commun, cyclistes et piétons. Cette manie de diviser les Français autour de leur moyen de transport provoque des tensions absurdes. Enfin, n’oublions pas que les évolutions technologiques et scientifiques permettent aux voitures de toujours moins polluer.
Dans ce contexte, une politique adaptée se décompose en trois axes :
- Il s’agit tout d’abord de mettre fin au matraquage fiscal et de permettre aux automobilistes et aux motards de respirer, au sens propre comme au figuré.
- Il convient ensuite de défendre l’environnement et d’anticiper l’automobile de demain.
- Enfin, il faut récompenser les industriels du secteur qui traduisent en actes leur amour de la patrie.
Nos 20 mesures
Mettre fin au harcèlement des automobilistes
- Proposer un passage de permis de conduire à chaque jeune lors d’un service civique de 3 mois en associant les auto-écoles.
- Renationaliser les autoroutes (qui réalisent des bénéfices de l’ordre de 4 milliards d’euros par an) par une reprise de la gestion des autoroutes sans verser aucune indemnité, stopper les hausses des péages, les supprimer à horizon 2028 et financer l’entretien du réseau par une taxe sur les camions étrangers empruntant le réseau autoroutier français.
- Les sociétés autoroutières ont réalisé un bénéfice de 33,5 milliards d’€ sur la période 2006-2019 (alors qu’elles avaient racheté les autoroutes pour 14,8 milliards d’e en 2006). Les sociétés d’autoroutes ont touché une rente indécente pendant plus de 15 ans. Elles ne peuvent invoquer un manque à gagner si la gestion leur est reprise. C’est le sens de l’avis n° 389520 rendu le 5 février 2015 par la section des travaux publics du Conseil d’État relatif aux marges dont dispose l’État pour assurer une meilleure prise en compte de l’intérêt public dans l’équilibre des concessions autoroutières. Il écrit à propos d’une résiliation anticipée de ces concessions que « si les investissements étaient amortis et si aucun manque à gagner n’était constaté, une indemnisation ne serait pas nécessaire ».
- Il reste les 25 milliards de dette des sociétés d’autoroutes, que l’Etat devra rembourser, une fois les autoroutes reprises en main. Avec 4 milliards d’euros de bénéfices par an jusqu’en 2030. Il conviendra donc de geler le tarif des péages et de les conserver pendant 6 ans, entre 2022 et 2027, pour rembourser les 25 milliards de dette. Ainsi en janvier 2028, une fois la dette remboursée, les péages seront définitivement supprimés.
- Se pose enfin la question du financement de l’entretien du réseau, qui s’élève à environ 1 milliard d’euros par an. A partir du 1er janvier 2028, date de suppression des péages, cette somme sera financée par une taxe sur les camions étrangers empruntant le réseau autoroutier français. En effet, ces camions n’ont pas participé au financement du réseau à la différence des usagers français qui ont financé la construction initiale par leurs impôts avant de payer les péages pendant des années.
- Suppression du permis à point qui est une usine à gaz (comme en Belgique ou en Suède), tout en luttant contre les vrais chauffards qui roulent sans permis avec des sanctions pénales fortes.
- Supprimer les restrictions de circulation liées à l’extension des Zones à Faibles Emissions à toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants voulu par le projet de loi “Climat et Résilience“. Ces ZFE sont en réalité des zones d’exclusion des automobilistes visant à empêcher 70 % de nos compatriotes conducteurs (exclusion des véhicules classés Crit’air 3 ou plus) d’entrer dans les grandes villes.
- Lutter contre les bouchons provoqués par les camions en transit : Interdire totalement la circulation des poids lourds sur les autoroutes de 7h à 22h les jours de grandes influences (départ et retour de vacances/week-ends prolongés)
- Rendre gratuites les autoroutes autour de l’Ile-de-France (et favoriser ainsi son contournement) afin de limiter le trafic des poids lourds qui utilisent et saturent le réseau routier francilien pour se rendre dans d’autres régions.
- Stopper le matraquage fiscal : supprimer la taxe sur les véhicules de société pour les véhicules produits en France
- Revenir aux 90 km/h sur les routes départementales
- Réaliser les aménagements nécessaires sur les réseaux routiers et combler notamment les nids-de-poule, extrêmement dangereux pour les motards notamment.
- S’opposer aux péages urbains, approche inégalitaire des politiques de mobilité
- Supprimer la TVA sur la TICPE (suppression de la taxe sur la taxe) afin de faire baisser le prix du carburant et de rendre ainsi du pouvoir d’achat aux Français.
Agir maintenant pour préparer le futur
- Accélérer la mise en place des tests anti-pollution en conditions réelles.
- Remplacer les 10 millions de véhicules les plus énergivores en 10 ans par le biais d’un nouveau bonus-malus favorable aux véhicules électriques et peu polluants.
- Accélérer la mise en place de bornes de recharge rapide pour les voitures électriques
- Poursuivre le développement des réseaux de transport en commun en encourageant les intercommunalités à privilégier les transports propres (GNL, électriques, etc.).
- Mettre les technologies numériques au service d’une meilleure gestion du trafic (analyse des pics de circulation, fluidification du trafic à l’aide d’informations sur la circulation, gestion des feux tricolores, etc.).
- Développer le ferroutage.
- Investir dans les véhicules autonomes qui permettront d’améliorer la sécurité et le confort des automobilistes.
Favoriser les industriels qui produisent en France
- Rendre le prix de la carte grise déductible des impôts pour les véhicules fabriqués en France.
- Informer les acheteurs de la part du fabriqué en France des automobiles.