Le constat

La France est une grande nation libre et millénaire. Son peuple s’est battu pour protéger ses valeurs et conserver son âme, pour faire rayonner sa culture, son économie, ses arts et ses sciences.

Après les deux guerres mondiales du XXe siècle, les nations européennes partagèrent la volonté commune de se réconcilier sincèrement pour construire une paix durable. Les premiers temps de la construction européenne furent donc l’occasion de mettre en œuvre un marché commun entre six pays qui coopéraient quotidiennement mais restaient maîtres de leur destin, à l’image du général de Gaulle pour la France et de Konrad Adenauer pour l’Allemagne.

Malheureusement, au fil des traités successifs, de l’Acte unique européen en 1986, au traité de Lisbonne de 2008, en passant par les traités de Maastricht, Amsterdam et Nice, cette construction européenne à la pratique intergouvernementale s’est transformée en un monstre supranational.

Dans un contexte de mondialisation aveugle, le processus d’élargissement irrationnel sans fin à des pays n’ayant pas les mêmes normes sociales et environnementales a entraîné un nivellement général par le bas. L’Union européenne, dirigée par des commissaires et des juges abhorrant l’idée de nation, a étendu sa toile avec la complicité de nos dirigeants.

Son objectif est désormais simple : disloquer notre cher vieux pays et le transformer en une fade province d’un immense « machin supranational ».

Sa méthode est limpide : effacer les États, les frontières, les cultures et les valeurs pour imposer un nouvel ordre mondial.

Non content d’enserrer notre cher vieux pays dans leurs griffes acérées et lui dénier toute indépendance, les technocrates bruxellois, conscients de l’opposition des peuples comme lors du référendum de 2005 en France, cherchent désormais à restreindre nos libertés individuelles. Après avoir appliqué pendant près de 2 ans un régime de liberté conditionnée à la présentation d’un passe vaccinal, ces pseudo-élites mondialisées veulent généraliser le contrôle numérique et déconstruire notre civilisation.

Aujourd’hui, la Nation, la démocratie et la liberté sont menacées de disparition. Nous devons réagir. Comme nous encourageait le général de Gaulle : « Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé ».

Voilà pourquoi :

Nous reprendrons le contrôle de notre démocratie et restaurerons le pouvoir du peuple car il est inacceptable que la Commission européenne et la Cour de justice de l’Union européenne décident de notre destin.

  • Nous supprimerons ces institutions supranationales et technocratiques illégitimes.

Nous reprendrons le contrôle de notre territoire car notre grand pays ne doit plus être abîmé par la submersion migratoire orchestrée par ces fonctionnaires européens irresponsables.

  • Nous rétablirons immédiatement nos frontières nationales et abandonnerons l’espace Schengen, véritable passoire qui menace le pays.
  • Nous mettrons fin au Pacte européen sur la migration et l’asile qui veut imposer des quotas de migrants sous peine d’amende.
  • Nous rétablirons la primauté du droit national sur le droit européen afin de ne plus subir la dérive supranationale.

Nous reprendrons le contrôle de notre économie car la France est depuis trop longtemps soumise aux vents d’une mondialisation déloyale, organisée avec dogmatisme par la Commission européenne.

  • Nous protégerons notre agriculture et notre industrie contre la concurrence sauvage et les délires bureaucratiques imposés par les technocrates bruxellois (fin du moteur thermique, prix européen de l’électricité, Pacte vert européen, nouvelle PAC…).

Nous reprendrons le contrôle de nos vies face à des institutions liberticides et corrompues.

  • Nous mettrons fin au pouvoir opaque des commissaires et des juges comme aux dérives du tout-numérique.
  • Nous rendrons le pouvoir aux nations qui pourront à nouveau faire vivre leur démocratie et respecter leurs peuples.

L’Union européenne est comparable à un immeuble dont les portes (les frontières) des appartements (les pays) ont été enlevées et qui se retrouve squatté. Un syndic tyrannique (la Commission européenne) multiplie les règles abusives, se mêle de la vie quotidienne des habitants dans leurs logements et nous renvoie des factures exorbitantes (10 milliards d’euros net versés par la France chaque année au budget de l’UE).

Il y a urgence à quitter cet immeuble délabré pour aller vivre dans un lotissement de maisons individuelles (les pays souverains). Chacune aura sa clôture (ses frontières), son jardin (son terroir). En son sein, chacun pourra choisir son mode de vie (ses lois, son budget).

Avec les pays volontaires, nous mettrons donc fin à cette Union européenne pour rendre aux nations et aux peuples leur indépendance et leur liberté. Nous passerons ainsi d’une organisation supranationale autoritaire et inefficace à une organisation intergouvernementale permettant la réussite de projets à la carte à l’image d’Airbus.

Seule l’Europe des nations libres et des coopérations concrètes permettra à la France de retrouver :

  • Son indépendance pour redonner vie à sa démocratie.
  • Sa force économique pour garantir une société juste.
  • Son attachement aux libertés individuelles menacées par une dérive orwellienne.
  • Sa diplomatie libre au service de la paix.

La France, fidèle à son histoire, est la seule nation d’Europe capable de créer l’électrochoc permettant aux peuples de retrouver leur souveraineté nationale et aux pays à nouveau libres de coopérer entre eux pour relever les défis du XXIe siècle tels que l’indépendance scientifique et technologique, le développement de l’Afrique et la transition écologique.


Nos mesures

  1. Rétablir nos frontières nationales en sortant de l’espace Schengen.
  2. Supprimer la Commission européenne et la Cour de justice de l’Union européenne composées de bureaucrates et juges non-élus pour rendre aux nations leur indépendance et la maîtrise de leurs lois et de leur budget.
  3. Rétablir la primauté du droit national sur le droit européen pour redonner vie à notre démocratie. La France ne dépendra plus jamais d’une quelconque entité supranationale autoritaire.
  4. Créer une Europe des Nations libres et des coopérations concrètes.
    • Réunir les pays qui, comme la France, souhaitent mettre fin à cette Union européenne et bâtir ensemble des projets concrets à l’image d’Airbus, Ariane et Erasmus, pilotés exclusivement par les pays membres.
    • Cette nouvelle construction sera approuvée par référendum par le peuple français.
    • Cette organisation œuvrera à la coopération en matière scientifique, numérique et d’innovation.
  5. Supprimer la contribution nette de la France et la réattribuer vers des secteurs clés de notre pays : agriculture, santé, pouvoir d’achat.
    • Nous donnons 25 milliards d’euros par an au budget de l’UE et ne récupérons que 15 milliards (dont 9 de la PAC), soit 10 milliards de contribution nette de la France !
  6. Sortir du marché européen de l’électricité en rétablissant un prix national comme l’Espagne et le Portugal ont su le faire.
    • Nous pouvons immédiatement diviser par deux le prix de l’électricité.
  7. Dénoncer les traités de libre-échange déloyaux responsables de notre balance commerciale désastreuse (-163 milliards d’euros en 2022).
    • Refuser définitivement l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur.
    • Rompre immédiatement les accords avec la Nouvelle-Zélande, le Kenya, le CETA (Canada) et le Chili.
    • Mettre en place des clauses miroir afin que toutes les importations respectent les normes françaises.
  8. Instaurer une politique agricole prônant la production et la consommation locales, au détriment de la politique agricole commune (PAC) qui ruine nos agriculteurs.
    • Seule vraie réponse écologique en matière agricole (réduction de la consommation de carburant, des émissions de gaz à effet de serre)
    • Mise en place de prix garantis au sein d’un tunnel « maximum-minimum ».
    • Créer et promouvoir un label « Fait en France ».
  9. Préserver les libertés individuelles fondamentales en rejetant les projets de surveillance numérique instaurés par la Commission européenne.
    • En finir avec le portefeuille numérique, le carnet de santé numérique, le permis de conduire numérique et l’euro numérique.
    • Constitutionnaliser l’argent liquide pour acter définitivement l’anonymat des dépenses.
  10. Garantir la liberté d’expression.
    • Supprimer le « Digital Service Act » et l’ensemble des mesures liberticides imposées par la Commission européenne (réseaux sociaux, presse, lanceurs d’alerte).
    • Rétablir l’anonymat et l’interdiction du stockage des données comme libertés fondamentales.