La France est une belle, une grande, une généreuse idée. Elle puisait jadis sa force dans une diversité qu’elle parvenait toujours à assimiler en en tirant le meilleur.

Aujourd’hui, la grandeur et le modèle se sont évanouis, tandis que la générosité a été dévoyée. Depuis quarante ans, les gouvernements successifs ont abdiqué par idéologie ou faiblesse. La France a ainsi renoncé à ses frontières et à son modèle d’assimilation, ouvrant la porte à une immigration incontrôlée et au communautarisme. Une véritable bombe à retardement migratoire menace d’exploser dans un contexte d’effondrement dramatique de l’autorité de l’Etat et de crise généralisée de notre système judiciaire.

La France s’est aussi imprudemment liée au système de Schengen : s’il était souhaitable de faciliter la circulation des citoyens européens entre pays voisins, la disparation des frontières nationales a aussi rendu impossible le contrôle de l’immigration extra-européenne mais aussi de toutes les menaces contre notre sécurité (mafia, terrorisme, trafic).

En effet, la plupart des pays européens qui bordent les frontières extérieures de l’Union Européenne n’ont ni la volonté politique ni les moyens économiques de contrôler vraiment les flux.

En 2016, un accord sur l’immigration a été conclu entre la Turquie et l’UE conférant à la Turquie la responsabilité de diminuer les migrations depuis sa frontière et à accepter le retour sur son sol des migrants ayant franchi la frontière entre la Turquie et la Grèce. M. Erdogan, dont la façon de gouverner va totalement à l’encontre de la démocratie et de la laïcité, est désormais en mesure de faire du chantage au déferlement migratoire.

Face à ceux qui prétendent accueillir toute la misère du monde, ou qui envisagent au contraire de rétrécir la France à une vision fausse et tronquée de son histoire, nous affirmons que notre pays doit maîtriser ses frontières, se donner les moyens d’assimiler les populations qu’il accueille, retrouver sa cohésion nationale et n’accorder la nationalité française qu’à ceux qui en sont dignes.

Il en va de la cohésion nationale, de notre pacte républicain et de notre modèle de société, dont les ressources ne sont pas inépuisables, les équilibres ne sont pas indestructibles.

Nous proposons notamment la suppression du droit du sol, la suspension du regroupement familial, l’instauration d’un délai de 5 ans avant l’ouverture des aides sociales aux étrangers, la fermeture immédiate des mosquées salafistes.

Les imams rejetant l’assimilation et la France seront expulsés ou emprisonné.


Le constat : un Etat totalement dépassé par l’explosion de l’immigration

L’immigration légale

Délivrance des premiers titres de séjour

Plus de 250 000 immigrés entrent légalement chaque année en France, soit l’équivalent de la population d’une ville comme Bordeaux et les flux ne cessent d’augmenter (+ 60 % depuis 2007 et 2016, +12 % entre 2017 et 2019). Logiquement, le stock de titres de séjours est passé de 2,3 millions à 3,4 millions entre 2007 et 2019 (+ 50 %).

Les étrangers rentrés mineurs sont eux passés de 2 935 en 2007 à 7 859 en 2019 (x 2,6).

En parallèle, la France continue d’appliquer des lois absurdes : ainsi, en vertu d’une décision du Conseil Constitutionnel de 1993, il est possible de se marier civilement avec un clandestin ! En vertu d’une autre loi absurde, contrairement à nos voisins européens qui ne connaissent pas de contraintes aussi sévères, un étranger ne peut être détenu plus de 90 jours après une décision d’expulsion, au terme de quoi il peut aller et venir librement. Pour mémoire, cette durée est de 18 mois en Allemagne, 8 mois en Belgique, illimitée en Royaume-Uni…

Les demandes et les attributions du droit d’asile ont elles aussi explosé ces dernières années (Les attributions de l’asile ont été multipliées par 3,5 entre 2009 et 2019), rendant indispensable une sérieuse refonte de la procédure dans un contexte où des millions de migrants se pressent aux frontières de notre pays. A noter la présence récurrente de la Géorgie et de l’Albanie aux 3 et 4èmes places des pays les plus demandeurs d’asile sans que la situation humanitaire dans ces pays ne paraisse le justifier.

En outre, une forte proportion des étrangers demandeurs d’asile reste sur le territoire français après s’être vu opposer un rejet de leur demande par l’Office français pour les réfugiés et apatrides (OFPRA) puis par la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA).

L’immigration illégale et le scandale de l’inexécution des décisions de renvoi

Par définition, les chiffres de l’immigration illégale sont difficiles à appréhender. Dans la mesure où 318 000 personnes bénéficient de l’AME (x 4 depuis 2000 pour un coût de 935 millions d’€ en 2019), allocation destinée à permettre l’accès aux soins des personnes en situation irrégulière au regard de la réglementation française sur le séjour en France, on peut estimer que 318 000 clandestins, grand minimum, vivent en France. Nous disposons, en revanche, de statistiques très précises sur l’inexécution des peines d’expulsion prononcées :

Source : Rapport du gouvernement Les étrangers en France, 2018

Moins de 15 % des mesures d’éloignement prononcées ont été exécutées en 2018.

Outre la raison évoquée plus haut (délai de rétention en CRA faible), relevons le problème des laissez-passer consulaires, qui représente un obstacle sérieux pour l’éloignement des étrangers en situation irrégulière. En effet, lorsqu’un étranger en instance d’éloignement ne peut produire aucun passeport, l’Etat doit solliciter un laissez-passer auprès du consulat du pays dont il est supposé être ressortissant. C’est bien souvent faute de ce laissez-passer que la reconduite à la frontière est juridiquement impossible.

Dans près d’1 cas sur 2, le laissez-passer consulaire (LPC) n’a pas été délivré par les autorités locales en 2018.

La France, qui compte 6,6 millions d’inscrits au Pôle Emploi, 4 millions de mal-logés et 109 milliards de déficits publics sur l’année 2019, n’a pas la capacité de faire face à cet afflux de migrants ni de les accueillir dans la dignité et d’assurer leur intégration. L’immigration doit être limitée à un niveau conforme aux capacités d’accueil de la France.

Une société fracturée où les dérives sectaires répondent au désespoir social et remplissent le vide identitaire

1. Un projet français et laïque qui ne fédère plus l’ensemble de nos concitoyens

Bien que la majorité des Français musulmans manifestent une volonté d’intégration indéniable, la communauté musulmane est fracturée. Une minorité importante d’entre eux ne se sent pas à l’aise dans le cadre républicain qui est le nôtre : 32 % des musulmans pensaient en 2016 que la Charia était plus importante que ka loi de la République selon l’institut Montaigne en 2016. Ce chiffre montait à 40 % selon une étude de l’IFOP en 2020 dont 74 % chez les moins de 25 ans ! Cette situation appelle une réponse forte des pouvoirs publics : ce n’est pas en maintenant l’État dans une position démissionnaire que nous soulagerons la majorité des Français musulmans bien intégrés de la pression qu’exercent sur eux une minorité de fanatiques.

Le parcours et l’origine de certains terroristes qui ont frappé la France, de Mohamed Merah aux frères Kouachi, descendants d’immigrés de troisième génération, sont le signe des profondes fractures qui divisent notre société. Si un islam français est possible, nous sommes convaincus que l’État doit permettre à chaque individu de s’extraire des pressions que font peser sur lui les idéologues et prêcheurs de haine qui n’ont pas leur place en France.

Rappelons que le projet laïque français n’est pas seulement une neutralité de l’Etat vis-à-vis des différentes religions mais bien une exigence de respect des règles de la République par les religions.

2. Un État désarmé face à la montée des séparatismes et des fondamentalismes

Toutes les religions, protestante, catholique, juive, ont eu à s’adapter à la République au cours de l’histoire : dès 1515, François Ier arrachait au pape le pouvoir de nomination des évêques ; dès 1807, Napoléon organisait le culte juif dans notre pays. En 1905, l’État répartissait les biens de l’Église et établissait une séparation stricte entre les églises et lui. L’islam pose aujourd’hui des défis nouveaux auxquels l’État doit répondre, comme il l’a fait par le passé avec tous les autres cultes.

Le développement d’enclaves salafistes sur notre territoire marque le défaut croissant du contrôle de l’État sur le respect unanime des lois et des valeurs de la République. Des tentatives ont été faites dans le passé pour définir un islam de France compatible avec les lois de la République et certains candidats proposent de fixer avec la communauté musulmane un concordat définissant les droits et les devoirs des musulmans français. Force est de constater que ces tentatives n’ont pas produit d’effets suffisants aussi il nous paraît vital d’établir de nouvelles règles claires entre les cultes et la République.

L’Etat doit dépasser d’urgence le remords colonial qu’il l’empêche de prendre les mesures adéquates vis-à-vis d’un l’Islam politique qui veut imposer sa loi à la France


 Nos 27 mesures pour rétablir la cohésion dans notre pays

Les mesures présentées seront précédées d’un referendum organisé dans les 100 premiers jours du mandat sur la suspension du regroupement familial et de la suppression du droit du sol.

Les mosquées salafistes seront immédiatement fermées.

Enfin il sera réaffirmé la supériorité des lois nationales dans le domaine de l’immigration. Aucune ingérence de l’Union Européenne ne sera admise.

 Maitriser les flux migratoires

  1. Rétablir le contrôle aux frontières (fin du système Schengen)
    • (fin du système Schengen) et recruter 10 000 policiers de l’air et des frontières. Il ne s’agit pas de créer des files d’attente interminables aux frontières mais de profiter des nouvelles technologies (portiques de sécurité, contrôles aléatoires, capteurs de reconnaissance de plaques minéralogiques…) pour protéger notre territoire.
  2. Interdire les mariages avec des étrangers en situation irrégulière en revenant sur les décisions du Conseil constitutionnel de 1993 et 2003.
  3. Simplifier l’éloignement des étrangers en situation irrégulière
    • Centraliser la procédure contentieuse entre les mains du juge administratif et augmenter le délai maximal de rétention administrative de 90 jours à 6 mois (le délai est de 8 mois en Belgique, 18 mois en Allemagne, illimité au Royaume-Uni…) pour les étrangers faisant l’objet d’une procédure d’éloignement et ne pouvant quitter immédiatement la France. Actuellement, le juge des libertés et de la détention n’accorde la rétention administrative que de manière aléatoire. Il doit être clair que sauf raison humanitaire avérée, tout immigré en situation irrégulière sera reconduit dans son pays, sans perspective de régularisation.
    • Améliorer la coopération avec les autorités des pays de migration et passer notamment le taux global de délivrance des laissez-passer consulaires de 53 à 100 %.
  4. Réduire les flux actuels d’immigration et voter chaque année au Parlement un plafond correspondant aux capacités d’accueil du pays, sur le marché du travail et sur le logement.
  5. Suspendre le regroupement familial pour 5 ans et supprimer le régime d’exception accordé aux Algériens
    • Un Algérien peut en effet demander le regroupement familial pour des enfants
      recueillis par kafala judiciaire (sorte de délégation de l’autorité parentale spécifique au droit musulman), dans l’intérêt supérieur des enfants. Ce régime d’exception va à l’encontre des principes élémentaires de laïcité.
    • Durcir les règles en matière de rapprochement des conjoints de Français, qui doit être conditionné à des critères de capacité d’accueil (revenu et logement), d’assimilation des valeurs républicaines et de maîtrise de la langue.
    • Supprimer la régularisation au titre de la vie privée et familiale : un clandestin ne doit plus être régularisé (ni a fortiori naturalisé).
  6. Créer des quotas d’étudiants étrangers par filière et par pays
    • afin de stopper le pillage des « cerveaux » des pays en développement : les filières dans lesquelles s’inscrivent les étudiants étrangers doivent être utiles aux pays d’origine. Au terme de ses études, l’étudiant retourne dans son pays sauf besoin précis de la France. La meilleure façon d’aider les pays en développement est de former leurs jeunes afin qu’ils y retournent.
  7. Refondre totalement le droit d’asile : l’asile est un droit, il ne peut être détourné pour rester illégalement en France.
    • Limiter le droit d’asile aux individus le demandant aux frontières. Il ne peut être en aucun cas attribué après quelques semaines de clandestinité.
    • Assigner à résidence les demandeurs d’asile par la suite. Il s’agit à la fois de considérations humanitaires et sécuritaires : il est anormal de ne pouvoir localiser les demandeurs d’asile
    • Réaffirmer, en s’appuyant sur la convention de Genève, que le droit d’asile est accordé pour des menaces à titre individuel (autrement, il s’agit de la protection subsidiaire). Les réfugiés de guerre ont vocation à retourner dans leur pays une fois la paix rétablie.
    • Eloigner immédiatement les demandeurs d’asile en cas de refus par l’OFPRA et la Commission Nationale du droit d’asile d’accorder le droit, ce qui est mal fait à l’heure actuelle. Aucune régularisation n’est envisageable dans le cas des demandeurs d’asile déboutés.
  8. Remettre les mineurs isolés aux autorités de leur pays d’origine aux fins d’organiser leur retour auprès de leurs parents
    • Sauf situations particulières de risques avérés pour leur sécurité).
  9. Corréler l’immigration économique à l’importance du taux de chômage.
    • Si ce dernier est élevé, cette immigration doit être exceptionnelle.

Travailler avec nos partenaires pour mettre un coup d’arrêt à l’émigration massive d’étrangers vers la France et promouvoir un vrai développement du continent africain susceptible d’y fixer davantage les populations locales

  1. Relancer l’idée de l’Union méditerranéenne et mettre en œuvre un véritable Plan Marshall pour le développement de l’Afrique
    • (qui compte 1,2 milliard d’habitants et dont la population atteindra 2,4 milliards d’habitants en 2050 soit 25% de l’humanité) abordant notamment le thème de la transition démographique et des droits des femmes
  2. Pour mettre fin à la crise migratoire en Méditerranée, coordonner des actions entre pays pour lutter par tous les moyens contre les filières esclavagistes de passeurs
    • Les migrants en difficulté seront secourus en mer et raccompagnés à leur point d’embarquement où leur demande d’asile éventuelle sera étudiée.

Limiter l’appel d’air induit par nos aides sociales et économiques

  1. Poursuivre et emprisonner ceux qui organisent et profitent de l’immigration illégale. Cette pratique esclavagiste doit être réprimée et sanctionnée avec la même sévérité que le trafic de drogue. Nous nous montrerons intraitables envers ceux qui :
    • Embauchent des travailleurs étrangers dépourvus de permis de travail.
    • Favorisent l’immigration clandestine des travailleurs.
    • Simulent un contrat, une colocation ou se livrent à toute autre tromperie de nature à favoriser l’immigration illégale.
  2. Supprimer l’Aide Médicale d’État (AME) et établir dans chaque département un dispensaire géré par l’État pour les étrangers illégaux
    • La France reste généreuse envers les plus nécessiteux mais elle ne peut pas prendre en charge toute la misère du monde.
  3. Conditionner l’accès aux aides sociales à la volonté d’insertion dans la société et instaurer un délai de carence de 5 ans
    • À compter de l’arrivée sur le territoire national pour l’aide au logement, les allocations familiales, la protection médicale universelle (ex-CMU) et le RSA.
  4. Créer une caisse d’assurance sociale dédiée aux étrangers travaillant en France depuis moins de cinq ans
    • L’enjeu est de responsabiliser les entreprises qui font appel à une main-d’œuvre étrangère, concurrente des salariés français. Ainsi, comme à Singapour, les entreprises devront cotiser pour les nouveaux venus dans un régime social spécifique.
  5. Créer une double peine automatique : tout étranger condamné à une peine de prison ferme est expulsé à sa sortie de prison
    • Les courtes peines de prison seront remplacées par une mesure d’expulsion immédiate avec interdiction de retour.

Redonner un sens au fait de devenir Français et refuser le communautarisme et garantir la laïcité

  1. Supprimer le droit du sol à la suite d’un referendum
    • Ce qui n’empêche pas de devenir Français par naturalisation.
  2. N’accorder le droit de vote qu’aux seules personnes disposant de la nationalité française
    • Nationalité et droit de vote sont indissociables, ils forment un bloc.
  3. Clarifier les conditions d’accès à la naturalisation :
    • Exiger 10 ans de résidence habituelle en France (actuellement entre 0 et 5 ans), cette durée est un minimum pour évaluer l’assimilation effective d’une personne.
    • Renforcer le niveau d’assimilation, de connaissance de la langue française et d’adhésion aux valeurs de la République par le biais du service civique obligatoire de 3 mois et tenir compte du mérite individuel dans l’appréciation des conditions de naturalisation.
    • Rejeter toute demande d’individu ayant été condamné pénalement en France ou à l’étranger.
    • Voter chaque année au parlement un plafond de naturalisation.
  4. Voter une loi de laïcité en pénalisant toute atteinte au principe de laïcité
    • Bannir tous les signes d’appartenance religieuse dans la sphère du service public, notamment dans les universités ou dans les hôpitaux et refuser toute forme d’accommodation. En outre, les entreprises pourront inscrire dans leurs règlements intérieurs une interdiction générale et absolue de porter tout signe religieux.
  5. Suspendre les aides sociales pour les contrevenants récidivistes à la loi sur la laïcité
  6. Mettre en place des peines planchers d’une implacable sévérité envers ceux qui bafouent les lois de la République et orchestrent les violences psychologiques
    • telles que le mariage forcé ou la polygamie. Les valeurs de la France sont la base de son vivre ensemble, elles ne sont pas négociables
  7. Organiser, une fois par an, au sein de chaque établissement scolaire, une cérémonie de lever de drapeau.
  8. Augmenter la durée du service national civique et militaire de un à trois mois, au cours duquel les jeunes auront droit à un passage du permis de conduire.
  9. Mettre fin aux procédures d’exception pour les concours d’entrée aux grandes écoles quand elles sont en contradiction flagrante avec le principe de l’égalité républicaine.
  10. Créer une peine d’emprisonnement de 10 ans et une amende de 100 000 euros contre les prédicateurs subversifs et séditieux comme affiché dans la proposition de loi Combattre et pénaliser les prédications subversives et séditieuses déposée par Nicolas Dupont Aignan le 9 février 2021.
  11. Fermer immédiatement et effectivement les associations ou lieux de culte qui ne signeraient pas la Charte de l’Islam