Dans un entretien au Monde d’aujourd’hui, Jean-Claude Juncker a affirmé que « le Royaume-Uni devra accepter d’être considéré comme un Etat tiers, que l’on ne caressera pas dans le sens du poil » et « les déserteurs ne seront pas accueillis à bras ouverts ».
C’est une insulte faite au peuple britannique qui lui, au moins, a le droit de donner son avis sur l’institution que dirige M. Juncker et qui a depuis longtemps trahi l’idéal européen.
Ces menaces d’un Président de la Commission européenne, sont extrêmement mal venues. La Grande-Bretagne reste, et restera un partenaire de la France, quoiqu’en pense M. Juncker et quoiqu’il arrive le 23 juin prochain.
Cette forme de mépris pour la démocratie devient véritablement une habitude pour M. Juncker, constatant à chaque référendum que les citoyens européens expriment leur désaccord avec la politique décidée à Bruxelles.
Jean-Claude Juncker avait notamment affirmé qu’il ne pouvait y avoir de « choix démocratique contre les traités européens ».
Il est temps d’en finir avec ce tribunal de technocrates non-élus, incompétents, déconnectés des réalités des concitoyens.
Le débat sur le Brexit doit être l’occasion de rebâtir ensemble l’Europe du XXIe siècle, celle des coopérations et des projets entre Etats, qui garantit la liberté des peuples et le respect des démocraties. Seule une renégociation des traités européens permettra d’y aboutir. C’est le sens de ma candidature à l’élection présidentielle.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle de 2017