Nous en faisions des cauchemars ? Ils l’ont fait et le testent depuis trois ans maintenant.
La pandémie était-elle un entraînement, un exercice grandeur nature, pour l’acceptation, par les masses, d’une traçabilité qui risque d’être celle de tous ses actes et achats ?
Comment « imposer », au double sens du terme, ce droit de vie, de consommation, de subsistance, de mobilité ? En vous taxant et en vous forçant à réduire votre empreinte par la traçabilité de tous vos achats ? Une fois l’argent liquide disparu la nasse sera tendue … La Suède en est le précurseur et atteint en 2020, 10% de paiements en billets et pièces sonnantes et trébuchantes, 1,5 % en valeur des transactions, les autres l’étant par carte ou par internet !
Le choix de cette option de carte bancaire, de compte, avec limites, est aujourd’hui un acte volontaire, optionnel, « militant » à leur sens, mais demain qu’en sera -t’il de l’imposition d’un crédit de son empreinte carbone ? Une fois ce système rodé, et il l’est déjà en grande partie, Il ne suffira que d’une imposition de la Commission Européenne pour le rendre obligatoire.
Il s’agit parmi d’autres, de programmes, actifs aujourd’hui, comme Doconomy qui bloque les paiements si le seuil mensuel de carbone est atteint. Master Card (en émission de cartes : 27% du marché, 60% pour Visa) est le partenaire de Doconomy. Chez Visa, c’est Verrency (annonce très récente) et ce leader vient de mettre en place le programme « Visa Eco Benefits » en Asie-Pacifique sur les mêmes principes.
Chaque transaction est rattachée à un calculateur qui évalue l’empreinte carbonée. Basés sur l’index Åland pour Doconomy, tous les actes de la vie, biens et services, ont un poids suivant cet étalon. Cette société est même devenue partenaire de la convention cadre des Nations Unis sur le changement climatique.
Il semblerait que pour les adhérents volontaires du programme il y ait une carotte. Le système est toujours le même et pas seulement répressif comme l’est le crédit social à la chinoise : les bons citoyens carbo-vertueux auront des bons et des réductions chez des partenaires.
D’autres solutions existent comme Green de Monabanq et l’ensemble des banques de dépôts vont adhérer à une fintech ou avoir leurs propres offres durables. L’Open Banking a permis d’ouvrir les flux d’information pour fournir des données (pseudonymisées … ou pas) à des partenaires …
En 2016, l’ADEME donnait le chiffre de 11,2 tonnes de CO2 comme moyenne d’émission des Français … Quel est-il aujourd’hui entre confinements, bouchons routiers et surconsommation des réseaux internet ? Globalement car des acteurs se disent neutres depuis des années. Pour atteindre la neutralité carbone cette moyenne devrait tomber à 2 tonnes.
Si un système coercitif se met en place, quel impact sur la liberté d’achat et de vie des citoyens ?
S’interdire d’acheter du carburant, se chauffer moins, moins de climatisation ou plus du tout même, ne plus prendre l’ascenseur, se servir de son four plusieurs fois par mois, consommer des aliments froids, ne plus commander des chaussures en Chine, ne plus congeler ? Nos montres et objets connectés ont un bel avenir …
La privation a sa notion de compensation : obligation d’un nombre de pas par jour supplémentaire, de baisse de consommation calorique pour compenser ses « excès » ?
La fabrication ou la consommation locale, de saison, seront-elles vraiment valorisées pour être avantageuses face à des produits qui font l’aller-retour à travers le monde ?
Quelqu’un d’aisé paiera-t-il pour avoir un crédit carbone supérieur et un seuil plus haut sur une offre « Platinium » d’achats ?
Si l’argent liquide disparaît, de tels systèmes seront incontournables si imposés par les gouvernants.
Quel monde voulons-nous ? Est-ce que ceci à un sens mondialement et a un sens tout court ?
Un Qatari, un Brésilien, un Indien, aura-t-il les mêmes obligations ? Un chinois certainement … exemple de société idéalisée par un certain Justin Trudeau lors d’une de ses campagnes électorales …
Qui décide ? Les COP, le GIEC, des ONG ? Une poignée d’humains autoproclamés dominent-ils les gouvernements et des milliards d’individus … Le processus est-il irrémédiable ?
Le CO2 est-il un moyen totalitaire ou le moyen ultime de taxation, d’imposition des personnes morales et physiques ?
Comment ne pas foncer dans le mur sans se poser, sans contre-étude, sans doute et débat ?
Il est vrai que notre jeunesse a été éduquée avec plus ou moins de succès en ce sens depuis la maternelle. Les filles surtout, sensibilisées à l’éco féminisme par l’iconique Greta Thurnberg et qui ont été amenées à militer comme membre de Youth for Climate au collège en mode blocages et manifestations. Peut-être que la baisse de fertilité ou l’infertilité occidentale sera plus douce s’il y a un dogme … une raison.
DEBOUT LA FRANCE a exprimé clairement dans le programme présidentiel de Nicolas Dupont-Aignan ces atteintes, par la mesure : « Rappeler qu’aucune raison sécuritaire, pandémique, climatique, ne doit astreindre l’individu à une surveillance omniprésente de ses faits et gestes. Une révision sous forme d’une loi constitutionnelle assurera cette interdiction de traçabilité sur le territoire français sans consentement libre, éclairé et enregistré.«
Quel cauchemar oui … Quelle réalité se construit sous nos yeux !
Lionel Mazurié
Délégué National au Numérique