Depuis 1980, la France a perdu 3 millions d’emplois industriels, expliquant comment une balance commerciale équilibrée est devenue déficitaire de 65 milliards d’euros – le record d’Europe. Toujours moins d’emplois productifs, toujours plus d’immigration et de prestations sociales, notre pays s’engouffrait petit à petit dans l’impasse, portant à 6 millions son nombre de chômeurs.
A l’approche de l’élection présidentielle, nos dirigeants redécouvrent les bienfaits du « Made in France » alors qu’ils ont, par leur politique, tout fait pour inciter nos entreprises à produire à l’étranger.
Ils ont donné tous nos leviers économiques à des technocrates non élus de la Commission de Bruxelles.
Ils ont capitulé devant la concurrence déloyale qui nivelle par le bas.
Ils ont appliqué une politique de l’euro fort pendant des années freinant nos exportations.
Ils se sont interdits de mener une politique industrielle et scientifique offensive tournée vers le monde de demain quand nos concurrents asiatiques ou américains investissaient des milliards dans les technologies du futur.
Pire, ils ont bradé ou laissé sacrifier des fleurons du savoir-faire français, à commencer par Emmanuel Macron, plus prompt à servir Jeff Bezos, les GAFAM et les intérêts financiers de ses copains, qu’à défendre notre souveraineté économique et l’intérêt général.
Dans cette guerre économique évidente, l’Etat « favorise » les délocalisations et l’appauvrissement du pays.
A ces dirigeants hypocrites qui ont abandonné nos entrepreneurs, qui dépensent l’argent public en créant toujours plus d’usines à gaz, je veux opposer des solutions cohérentes de bon sens pour relocaliser 1 million d’emplois en 5 ans.
Je propose un pacte gagnant-gagnant avec les entreprises : notre devoir, dans un contexte budgétaire réduit, est d’orienter la création de richesses en France en favorisant ceux qui investissent sur le territoire national.
Défendre nos positions, faire respecter les mêmes règles pour tous, ce n’est pas se cacher derrière une nouvelle ligne Maginot. C’est au contraire – comme le font toutes les grandes Nations – avoir une stratégie offensive et défensive pour gagner des parts de marché et créer un écosystème favorable aux entreprises qui font le choix de la France.
Soyons patriotes économiquement ou soyons asservis aux entreprises américaines et aux produits chinois : pour ma part, mon choix est fait !
Nicolas Dupont-Aignan, au salon du Made in France