Non à la scatologie publique

L’affaire de l’objet anal exposé puis dégonflé il y a quelques jours place Vendôme n’est pas anecdotique en ce qu’elle témoignerait seulement de la bêtise de quelques responsables. Car c’est maintenant la monnaie de Paris qui accueille une nouvelle production du provocateur Paul Mac Carthy, qui va y fabriquer en chocolat  des objets du même genre , mais aussi des excréments de toute taille et forme , vendus 80 € la pièce.

Il est vrai que pour ceux qui ont décidé que la France devait confier sa monnaie à l’Europe de Bruxelles, il y a une certaine suite dans les idées.

Certains à la Mairie de Paris ont eu le culot d’affirmer que l’objet de la place Vendôme était le symbole d’un sapin de Noël, alors que les ouvrages de Monsieur Mac Carthy tournent depuis vingt ans autour d’une obsession tout azimut de la sodomie.

Bien entendu, la justification des expositions de ce triste personnage est la “dénonciation” d’une société qui ne produirait plus que ses propres matières fécales.

On se demande dès lors pourquoi la Mairie de Paris, à l’avant-garde des droits de l’homme,  fait dans la demi-mesure en  n’organisant pas  des projections grand écran de pornographie place de la Concorde, des reconstitutions de torture sur les Champs-Elysées et des démonstrations de pédophilie place de l’Hôtel de Ville.

Soyons clairs : que des oligarques fortunés qui n’ont plus rien dans le crâne aillent dépenser des fortunes pour acquérir des étrons en plastique où des “plug anal ”géants  dans les salons où ils se retrouvent entre eux, c’est leur affaire.

Mais que des responsables politiques utilisent l’argent, l’espace et les monuments publics pour y installer des manifestations scatologiques baptisées “art contemporain” en est une autre.
Que le chef de l’Etat, qui se distrait de son rejet par le pays en inaugurant musées et fondations, use d’un  humour aussi consternant que probablement involontaire  pour plaindre Monsieur Mac Carthy d’avoir été “souillé dans son œuvre” couronne le scandale.

Nous n’avons pas à subir le nihilisme culturel de gouvernants qui ne croient plus en rien, sauf dans les vertus de la finance et de la régression des droits sociaux. Les chrétiens, pas plus que les autres religions, n’ont à se faire insulter quand on transforme les sapins de Noël en sex toys.
Nous exigeons que Monsieur Mac Carthy, ses matières  et ses godemichés,  soient renvoyés à l’espace privé où il aura tout le loisir de mesurer l’importance de sa popularité.

François MORVAN
Vice-Président de Debout La France