Face à la problématique du chômage des jeunes, le gouvernement nous sort « les contrats de génération » qui sont un pansement sur une jambe de bois. Alors que les entreprises n’ont aucune visibilité, comment peuvent-elles s’engager sur trois ans à recruter un jeune de moins de 26 ans associé au maintien un sénior de plus de 57 ans contre 4000 € d’allègement de charges par an ?
Encore un dispositif qui viendra creuser le budget de l’état, donc à la charge du contribuable, pour un résultat insignifiant. Quand comprendra-t-on, en effet, que l’emploi de se décrète pas ?
Les entreprises embauchent lorsque l’environnement économique s’y prête, lorsqu’elles ne plient pas sous les charges et ne sont pas soumises à une concurrence déloyale. Faut-il encore que la formation des jeunes soit adaptée aux besoins de l’entreprise, que l’orientation ait joué son rôle, que l’apprentissage et le tutorat soient développés. Autant de mesures en amont qui créent les conditions favorables à l’emploi.
Contrairement à l’impuissance des gouvernements successifs, nous proposons de s’attaquer aux causes profondes de la désindustrialisation de la France. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons créer des emplois. Et c’est aussi à ce prix que nous pourrons redonner confiance à notre jeunesse, à cette jeunesse qui devra reconquérir que ce que ces prédécesseurs, enfermés dans leur idéologie mortifère, ont sacrifié sur l’autel de la mondialisation et de l’anarchie financière. C’est tout l’enjeu de notre combat.
Maguy Girerd
Membre du Bureau national de DLR
Déléguée nationale au Progrès social
Maxime Thiebaut
Membre du Bureau national de DLR
Délégué national à la Génération de la Reconquête