Debout la France, ses cadres, ses militants, autour de leur président Nicolas Dupont-Aignan, ne pouvaient que s’associer pleinement à la marche d’hommage aux victimes d’un terrorisme bestial.
Journalistes, policiers, étudiants, hommes et femmes, chrétiens, musulmans, juifs, agnostiques, tous ceux qui sont tombés sous les balles d’adeptes d’une secte barbare appartenaient à la seule communauté que nous reconnaissions en France : la communauté nationale.
Certains ont cru pouvoir exploiter et récupérer à des fins politiciennes ce qui devait être, ce qui est malgré eux la manifestation de l’unité française. Laissons-les à leurs petits calculs. Ne confondons pas l’essentiel et l’accessoire. On ne répond pas à des petitesses par des mesquineries, on ne réplique pas à l’exclusion par l’abstention.
Debout la France se devait d’être présent au grand rendez-vous du peuple français avec lui-même. Ce jour est celui du deuil, du recueillement, de l’union. Demain, nous exigerons du gouvernement qu’il assume son devoir, qui est d’assurer la protection et la sécurité des Français, qu’il donne les moyens nécessaires aux forces de l’ordre et qu’il prenne sans faiblesse et sans retard les mesures de prévention et de répression qui s’imposent.