Le 11 janvier 2019,
Le dioxyde de titane utilisé dans les confiseries et plats cuisinés, dont l’interdiction a été votée à l’automne en France, ne sera pas interdit.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie d’Emmanuel Macron, a décidé de bloquer les décrets d’application sur l’interdiction du dioxyde de titane. Cet additif utilisé principalement comme colorant pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires, est suspecté d’être un agent cancérigène.
Au mépris du principe de précaution et de la santé des Français, Bruno Le Maire a motivé cette décision en appelant l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Environnementale et Sanitaire) à la rescousse. En effet, l’agence doit statuer sur la dangerosité de l’additif en ce début d’année 2019.
Le ministre de l’Économie ne compte donc pas respecter le vote de l’Assemblée Nationale qui a eu lieu en Automne et qui prévoit une interdiction du E 171 (le dioxyde de titane). Pourtant une autre agence française, l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) a conclu que l’exposition à cet additif, qui se décompose en nanoparticules, favorisait la croissance de lésions pré-cancéreuses.
De toute évidence, avec cette affaire l’exécutif français se range derrière les intérêts des industriels, et diffère ou prépare l’annulation d’une mesure de santé publique nécessaire et déjà approuvée par l’Assemblée nationale.
Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne, Président de Debout La France.
Sylvie Goddyn, Députée française au Parlement européen.