À Roubaix, comme ailleurs en France, le fronton d’une mairie n’est pas un espace d’expression politique ou militante, mais un symbole républicain. Pour donner suite au dernier conseil municipal de jeudi dernier et à la demande d’élus de l’opposition Roubaisienne et du Député de la huitième circonscription du Nord, de David Guiraud, son Maire s’est soumis à leur demande, l’installation du drapeau palestinien fut visible dès le lendemain sur la façade de l’Hôtel de Ville de Roubaix [1]. Celle-ci a provoqué l’émoi, tant chez les citoyens que dans les rangs de ceux qui, comme nous, défendent les principes inaliénables de la République.
Maël Camerlynck, Secrétaire Départemental du Nord de Debout la France et ex-candidat tête de liste aux élections municipales de Roubaix, a adressé une lettre publique au préfet du Nord et au Maire de Roubaix. Il y rappelle une exigence fondamentale de notre démocratie : la neutralité des services publics.
La jurisprudence récente a été limpide. À Besançon, le Tribunal administratif a ordonné, le 26 juin 2025, le retrait immédiat d’un drapeau palestinien installé par la municipalité, soulignant qu’une telle initiative portait « atteinte au principe de neutralité du service public » [2]. À Saint-Denis, la préfecture de Seine-Saint-Denis a formulé la même exigence vis-à-vis d’un drapeau similaire hissé sur la mairie [3].
Loin de toute polémique, cette action s’inscrit dans une volonté claire : faire respecter la loi, la Constitution, et préserver l’unité nationale face aux risques de division. Car la France ne peut et ne doit être instrumentalisée au gré des conflits étrangers, aussi dramatiques soient-ils. Ce qui se joue ici n’est pas la reconnaissance d’un peuple ou la compassion à l’égard des victimes de guerre : c’est le respect scrupuleux de nos institutions.
À Roubaix, c’est aujourd’hui un drapeau étranger de plus, qui flotte sur le fronton de la mairie. Aucun de ces emblèmes n’a sa place hors cadre protocolaire précis. L’article 1er de notre Constitution ne souffre d’aucune ambiguïté : la République est indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle n’est ni communautarisée, ni instrumentalisée.
Debout la France affirme que seul le drapeau tricolore doit orner en permanence nos bâtiments publics. Il est l’unique bannière commune à tous les Français, au-dessus des passions, des appartenances et des tragédies internationales. Il incarne notre souveraineté, notre unité et notre histoire.
Nous appelons Guillaume Delbar, le maire de Roubaix à retirer ces drapeaux étrangers et à se recentrer sur sa mission première : être le garant des valeurs de la République dans sa ville. Nous demandons au préfet du Nord de faire respecter sans délai le droit en vigueur, comme cela a été fait ailleurs.
Debout la France continuera de se battre pour que la France reste la France, fière, souveraine et fidèle à ses principes
Retrouvez toutes les propositions de Debout la France et du programme présidentiel de Nicolas Dupont-Aignan sur la page du programme de la cohésion nationale : https://www.debout-la-france.fr/projet/cohesion-nationale/
Sources :
[1] https://www.lavoixdunord.fr/1600485/article/2025-06-27/le-drapeau-de-la-palestine-flotte-sur-le-fronton-de-la-mairie-de-roubaix-mais [2] https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-tribunal-administratif-ordonne-le-retrait-du-drapeau-palestinien-sur-la-mairie-de-besancon-6824067 [3] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/saint-denis-la-prefecture-demande-le-retrait-du-drapeau-palestinien-de-la-mairie-20240627