Les Grecs à l’agonie : la crise vue de Grèce.

Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l’élection présidentielle de 2012, a rendu visite à Athènes, en juin dernier, aux indignés grecs manifestant contre les mesures d’austérités imposées à ce peuple. Il a été le seul candidat à l’élection présidentielle à faire ce déplacement !

Aujourd’hui, c’est à mon tour de rendre visite au peuple grec. C’est en tant que franco-grec, mais surtout en tant que Conseiller national de DLJ que je tiens à écrire cet article.

En effet, il faut savoir que sur les côtes de la mer Egée, la marée touristique laisse place à la désolation : une TVA à 23 %, un litre d’essence à 1,98€/litre, des travaux publics laissés à l’abandon, une augmentation du nombre de suicides, des vols qui se multiplient, des privatisations massives etc.

Il n’y a plus d’êtres humains parmi les êtres économiques.

Les journées sont rythmées non pas par le bruit des vagues, mais par les gros titres des médias, les débats télévisés quotidiens qui analysent un énième plan d’austérité ! Le dernier en date se révèle même être fastidieux à résumer tant il est long (diminution de 20 % des retraites dépassant les 1200 € ; diminution de 40 % de la retraite des personnes en dessous de 55 ans ; instauration d’une taxe exceptionnelle sur l’immobilier de 0,50 € à 10 € du m² ; le recul du seuil minimum de non imposition à 5000 € de revenu annuel ainsi que la suppression d’environ 180.000 postes dans la fonction publique). En Grèce, désormais, une personne active doit débourser en moyenne 5000 € par an pour répondre à toutes les mesures d’austérité. Cela revient à asphyxier un foyer. Quand on est un couple de fonctionnaires, ayant plusieurs enfants à charge, on ne dort plus : on se demande si on va perdre son emploi, si les mensualités pourront être payées, et si dans quelques mois on aura encore un toit sur la tête. Il y a de grandes chances que ces angoisses se réalisent : la suppression de près de 180.000 postes dans la fonction publique avant 2012 aura pour conséquence directe et immédiate de nombreuses saisies immobilières pour cause d’impayés et une explosion du taux de chômage.

Et ce à quel titre ? Au motif de sauver un système que l’on nous impose ! Les Grecs sont-ils responsables ? Certains avancent l’argument de la fraude fiscale : en effet, la fraude est très développée en Grèce notamment dans le secteur de la restauration, mais cela ne représente qu’une infime partie de la dette colossale de la Grèce. Alors il est évident qu’il faille réduire la fraude ! Mais mettre à genoux 11 millions d’individus pour un dogme, pour cette doctrine économique qu’est l’euro est digne des plus grandes dictatures que le monde ait connu. Il n’y a plus d’êtres humains parmi les êtres économiques.

Qu’on ne nous parle plus de « solidarité européenne », surtout quand François Baroin dit « On ne donne pas de l’argent aux Grecs et quelle que soit la sympathie que l’on a pour les Grecs, ce n’est pas pour le plaisir d’être solidaire à l’égard des Grecs. C’est pour sauver l’euro ». Voilà qui a le mérite d’être clair ! Dans cette Union européenne, on réduit en esclavage un peuple tout entier pour sauver une monnaie et un système.

Le premier ministre grec, M. Papandréou, également président de l’Internationale Socialiste, en est réduit à être le pantin de l’oligarchie bruxelloise. Chaque vidéoconférence, chaque sommet donne lieu à de nouvelles mesures d’austérités.

Le parti socialiste français reste à ce sujet silencieux … Et « Qui ne dit mot consent » Les candidats à la primaire socialiste sont membres de l’internationale socialiste présidé par … le premier ministre grec !

Sortir de l’Euro ne doit pas être perçu comme un retour en arrière

Ne soyons pas dupes, cela ne touche pas que la Grèce. En effet, la France a annoncé un plan d’austérité de 12 milliards d’euros. Les caisses de l’Etat français ont donc été débitées d’une somme astronomique dans le but de sauver un système qui est voué à l’échec. Il est demandé aux Français de réaliser une économie de 12 milliards d’euros car la dette française se creuse. Les français, comme les italiens, les portugais, les espagnols, payent eux aussi pour sauver, sans nous consulter, nous les Peuples, la monnaie unique. Actuellement en Grèce, j’interroge mon entourage sur la crise : on me parle toujours de la nécessité de sortir de l’Euro. En France, Nicolas Dupont-Aignan prône cette solution depuis longtemps – contrairement à d’autres qui, en bons opportunistes, comprennent seulement l’imposture européenne actuelle. Aujourd’hui il n’est plus le seul : nombre d’économistes confirment sa thèse. Nicolas Dupont-Aignan est le seul candidat à l’élection présidentielle à aller jusqu’au bout du raisonnement. Il sait que désormais il ne peut exister que de mauvaises ou des très mauvaises solutions pour nous sortir de cette situation.

Rien ne sera fondamentalement bon pour les Etats mais il est possible de sauver les meubles. La très mauvaise solution est de sauver l’euro coûte que coûte, et la moins catastrophique est de sortir du virus euro, de rétablir une monnaie nationale, d’en reprendre le contrôle, de pouvoir, si nécessaire la dévaluer pour favoriser la croissance de manière à engendrer des recettes, de rendre aux Etats leur souveraineté aujourd’hui déléguée aux eurocrates, de rétablir un contrôle aux frontières, tout simplement : de reprendre le pouvoir !

Sortir de l’Euro ne doit pas être perçu comme un retour en arrière, cette procédure est la moins dangereuse sur le long terme et elle permettra aux peuples non pas de se relever instantanément, mais de leur permettre de se relever plus vite que prévu. L’autre solution consisterait à tuer purement et simplement le peuple, on est bien loin du mythe de la solidarité européenne qui se retrouve enterré, à côté de la dignité des peuples et de la souveraineté des Etats, par le Diktat européen et sa folie économique et sociale qui bafoue les principes de base d’une Europe des réconciliations et des coopérations chère au Général de Gaulle.

Le combat de Nicolas Dupont-Aignan est celui de la liberté politique et monétaire. Il est le seul à oser s’opposer au système politique actuel, il est le seul à apporter un autre choix politique aux français. Il est le seul à se déplacer en Grèce, mais aussi en Espagne pour soutenir les peuples opprimés.

Nicolas Dupont-Aignan devient progressivement un personnage incontournable de la vie politique française. L’élection présidentielle de 2012 est cruciale pour la France. Français, c’est à vous de reprendre le pouvoir ! J’appelle tous les franco-grecs à rejoindre Nicolas Dupont-Aignan car il est le seul à soutenir nos deux pays !

Καλώ όλους τους ελληνο-γάλλους να ενώσουν τις δυνάμεις τους με τον Νικολά Δουπόν-Ενιάν επειδή είναι ο μόνος που υποστηρίζει της δύο χώρες μας.

Yannis RETSINAS

Conseiller National DLJ

Porto Cheli – Argolide – Péloponnèse, 23 septembre 2011.