Chaque année, des milliers de Français franchissent les frontières de l’Hexagone pour tenter leur chance à l’étranger. Aujourd’hui, ils sont plus de 2.5 millions répartis aux quatre coins du monde, dont 1.7 millions inscrits au registre des Français de l’étranger, selon les données du ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.
Ces expatriés, plus communément appelés « Français de l’étranger », forment une communauté diverse, dynamique et profondément attachée à ses racines. Malgré leur contribution économique, culturelle et diplomatique, ils se retrouvent souvent marginalisés, laissés en marge du débat public, ignorés voire instrumentalisés par la classe politique française. Pire encore, leurs difficultés spécifiques sont peu reconnues, leurs sacrifices rarement valorisés, et leurs droits mal défendus.
L’EXPATRIATION, UN CHOIX SOUVENT COURAGEUX
On imagine souvent les expatriés comme des citoyens « privilégiés » : hauts cadres à Dubaï, chercheurs en Californie, entrepreneurs à Singapour. Si certains vivent effectivement une réussite professionnelle éclatante, la réalité est souvent bien plus nuancée.
Nombreuses sont les personnes qui quittent la France pour des raisons économiques, poussées par un chômage endémique, un climat fiscal oppressant ou encore l’absence de perspectives. D’autres suivent leur conjoint, fuient l’insécurité, ou partent dans l’espoir d’offrir une vie meilleure à leurs enfants.
Partir c’est avant tout renoncer à la famille, aux amis, à sa langue, au système social et médical auquel on est habitué. C’est aussi affronter la précarité juridique, l’incertitude administrative et parfois l’isolement. Les Français de l’étranger doivent s’intégrer, construire une nouvelle vie et recommencer à zéro.
Ils doivent faire face à une série de défis rarement pris en compte par la classe politique française :
- L’isolement diplomatique : des consulats en sous-effectif, des démarches lentes, souvent opaques et compliquées
- La complexité administrative : pour renouveler leurs papiers, voter, accéder à leurs droits sociaux ou encore gérer leur retraite à distance lorsque retraite il y a
- Une fiscalité injuste : la double imposition, les prélèvements sociaux majorés sur leurs revenus fonciers français, le traitement injuste par les banques ou les assurances
- Les problèmes de scolarisation : le manque de lycées français à l’étranger, des frais de scolarité élevés et les disparités d’accès à l’enseignement français
- Le mépris symbolique : la qualification d’« exilés fiscaux » ou de « déserteurs » par certains responsables politiques, à des fins purement électoralistes
UNE REPRÉSENTATION POLITIQUE INSUFFISANTE ET PEU EFFICACE
La classe politique française continue de fonctionner avec une logique jacobine et centralisatrice. L’expatriation est encore vue comme une parenthèse, une anomalie, voire une trahison. Peu nombreux sont les dirigeants à considérer ces Français comme des relais d’influence, des acteurs de la mondialisation, ou des ambassadeurs de la culture française.
Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, les Français de l’étranger élisent leurs propres députés et sénateurs. Un progrès sur le papier, mais un bilan mitigé en pratique. Ces parlementaires, souvent issus de partis traditionnels, peinent à se faire entendre à l’Assemblée Nationale ou au Sénat. Ils disposent de peu de moyens, sont débordés par la taille de leur circonscription (s’étendant à travers de multiples régions et zones géographiques), et restent marginalisés dans les grandes décisions nationales.
Le vote électronique, censé faciliter la participation, est régulièrement critiqué pour ses défaillances techniques et son manque de transparence. L’abstention reste très élevée (parfois plus de 60%), signe d’un désintérêt croissant et d’un sentiment d’impuissance qui ne cesse de croitre.
DEBOUT LA FRANCE : UNE ALTERNATIVE POUR LES OUBLIÉS DE LA RÉPUBLIQUE
Debout la France se présente comme une force de rupture avec le système politique traditionnel. Gaulliste, républicain et souverainiste, notre mouvement défend une France libre de ses choix, de sa loi, de ses frontières et de sa souveraineté monétaire.
Contrairement aux clichés, cette ligne politique ne rejette pas les Français de l’étranger. Bien au contraire, elle leur tend la main. Pourquoi ? Parce que nombre de nos concitoyens ont quitté la France à cause d’un système sclérosé, d’une bureaucratie asphyxiante, ou d’une politique migratoire incontrôlée. Ils savent mieux que quiconque ce que la perte de souveraineté implique : une concurrence déloyale, une fiscalité injuste et une perte d’identité.
Nous voyons les expatriés comme une partie intégrante de la nation, capables d’apporter une expérience précieuse, un regard lucide, different, et une exigence démocratique forte.
Dans son programme pour l’élection présidentielle de 2027, Nicolas Dupont-Aignan fait 20 propositions concrètes, fruits d’une longue réflexion et de nombreux échanges avec les Français résidant hors de France. Ces propositions se répartissent sur 5 thèmes, et seront bientôt partagées avec tous les Français inscrits sur les listes consulaires :
- La garantie des services consulaires.
- La défense de leurs droits.
- L’éducation de leurs enfants.
- La fiscalité.
- L’expatriation et le retour au pays.
Cliquez ici pour lire nos 20 propositions !
COMMENT LES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER PEUVENT AGIR POUR SE FAIRE ENTENDRE
Le premier acte de citoyenneté reste l’inscription consulaire, puis l’inscription sur la liste électorale consulaire. Trop nombreux sont ceux qui y renoncent, par désillusion ou par oubli. Pourtant, chaque voix compte et voter c’est renforcer la légitimité des causes que l’on défend.
Les Français de l’étranger peuvent militer au sein de notre mouvement, ou leur voix sera entendue et respectée : en partageant leur expérience et leurs idées, en créant des sections locales, en organisant des débats ou des campagnes d’information.
Des réseaux citoyens peuvent également se constituer pour faire pression sur les pouvoirs publics : associations d’expatriés, groupes de lobbying, collectifs de défense des droits des Français de l’étranger. Ces structures ont un rôle essentiel pour documenter les abus, relayer les doléances et mobiliser l’opinion publique.
Les réseaux sociaux, blogs, webinaires ou podcasts permettent de contourner les canaux officiels et de s’adresser directement à ses concitoyens ou aux médias. Une lettre ouverte, une pétition virale ou une tribune relayée sur différentes plateformes peuvent avoir un impact réel.
Enfin, certains expatriés décident de revenir en France pour s’engager pleinement dans la vie publique, que ce soit comme candidats, militants, ou experts. Leur expérience internationale est une force dont notre pays a besoin.
POUR UNE VRAIE RÉCONCILIATION ENTRE LA FRANCE ET SES ENFANTS ÉLOIGNÉS
Les Français de l’étranger sont une richesse souvent sous-estimée. Ils incarnent une France mobile, courageuse, ouverte mais attachée à ses racines. Ils aiment leur pays mais se heurtent à une administration rigide, une fiscalité pénalisante et une classe politique qui ne les écoute pas suffisamment. Face à ce constat, notre appel à une refondation souverainiste prend tout son sens.
Mais restons réalistes : rien ne changera sans une mobilisation collective. Il revient donc aux expatriés eux-mêmes de reprendre leur destin en main, de s’impliquer dans la vie publique et d’exiger leur juste place dans la République. Debout la France soutient cette démarche et s’engage à y participer activement.
Être Français, ce n’est pas une question de géographie : c’est un droit, un devoir, une fierté.