En 2017, à son arrivée à l’Élysée, Emmanuel MACRON avait annoncé faire du handicap la priorité de son mandat. « La grande cause du quinquennat », affirma-t-il. Il en faisait même sa « carte blanche » lors du débat d’entre deux tours. Il s’engageait alors à ce qu’aucune personne en situation de handicap ne vive sous le seuil de pauvreté. Une promesse forte, fondée sur une promesse d’augmentation significative de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) de 100 €. Toujours inférieur au seuil de pauvreté d’environ une centaine d’€uros.
Mais très vite, les actes n’ont pas suivi les paroles. Deux ans plus tard, ce ne sont pas 100 € mais 50 € qui sont versés. L’année suivante, une hausse de 40 € est appliquée. Le compte n’y est toujours pas. Et surtout, la promesse initiale est enterrée dans un silence politique presque gêné. Aujourd’hui, en 2025, force est de constater que les personnes handicapées sont plus pauvres qu’avant le début de ces 2 quinquennat.
Car entre-temps, l’inflation a explosé. Or, l’AAH n’est toujours pas indexée sur le coût de la vie.
En 2025, le montant maximal de l’AAH est de 1 033 €, alors que le seuil de pauvreté grimpe à 1 288 €. Soit 255 € de différence. En 2017, l’écart était de 205 €. L’AAH (810 €), seuil de pauvreté (1 015 €). Autrement dit, les personnes handicapées ont perdu 50 € de leur pouvoir d’achat sous la présidence d’Emmanuel MACRON, malgré toutes les annonces.
Pire encore, avec « l’année blanche » annoncée par le premier ministre François BAYROU pour limiter les dépenses publiques, il est d’ores et déjà acté qu’aucune revalorisation ne viendra combler ce retard. L’écart atteindra donc près de 300 € !
Une véritable gifle pour les plus fragiles.
Dans le même temps, les aides comme l’AME (Aide Médicale d’État) restent intactes, souvent perçues par des personnes en situation irrégulière. Un choix de priorités qui interroge et révolte.
Face à cette injustice, une autre voix politique propose une alternative claire et réaliste. Nicolas DUPONT-AIGNAN, président de Debout la France et candidat à l’élection présidentielle de 2027, a fait de la défense des droits des personnes handicapées l’un de ses engagements majeurs. Il propose de revaloriser l’AAH au niveau du seuil de pauvreté, soit 1 288 €, et de l’indexer chaque année sur l’inflation, comme toute allocation digne de ce nom. Un engagement ferme, structurant, et cohérent avec la vision d’une République vraiment solidaire.
Il est temps que les promesses ne soient plus des slogans creux. Il est temps que la dignité des personnes en situation de handicap soit enfin une priorité concrète. Pas une simple « cause » que l’on brandit, puis que l’on oublie.
En conclusion, avec seulement 1033 € par mois et des dépenses souvent accrues dues au handicap, il ne s’agit plus de vivre dignement, mais bien trop souvent de survivre.
Il est temps d’agir, vraiment. On mérite mieux. Agissons !