A la veille des départs en vacances, n’entendez-vous pas la plainte de ceux qui ont opté pour un véhicule électrique ou hybride ?
Mis à part ceux qui en font un dogme, un signe social ou encore une marque statutaire d’urbain cosmopolite, le réel rattrape aussi ces quelques bobos caressés par le système et la doxa.
N’avez vous pas vu toutes ces bornes (hors Paris) vides de véhicules en charge ?
Les voitures électriques chinoises envahissent l’Europe … En mai 2025 , +111%, comparé à il y a un an, en Europe, de ventes chinoises (source JATO). Les adeptes des bilans carbone adoreront !
On assiste à un recul de 19% des immatriculations de véhicules électriques (source NUMERAMA) … Les Européens restent attachés à la petite citadine thermique optimum en consommation … 2035 est bien loin et irréel !
Avec quelques années de recul, maintenant, ceux qui, en famille ou au bureau osent ne pas (se) mentir, sont dépités par les véhicules électriques :
- consommation différentielle suivant la température, batteries peu capacitaires,
- incertitudes d’arrivée à une borne ou de disponibilité en place ou en fonctionnement sur une aire d’autoroute,
- exposition à refaire un plein de carburant, sur les autoroutes estivales pour les véhicules hybrides, la taille des réservoirs étant limitée. Finis les 1000 km d’autonomie des années 2000 ?
Bref, alors que les véhicules non-chinois ne sont pas optimums électriquement, que l’hybride représente un souci d’arbitrage, face au thermique, il y a de facto une limitation de sa mobilité, de sa capacité aux déplacements.
Ne veut on pas d’ailleurs nous parquer dans les villes dites « de 15 minutes » et nous interdire de voyager tout court ? Interdire même le véhicule privé.
Alors que l’installation d’une borne de recharge à son domicile (pour ceux qui le peuvent) donne un crédit d’impôt, le prix de l’électricité n’a jamais été aussi élevé dans un pays qui a été brillant et stratégique pour son parc nucléaire, raison gardée des dogmes écologistes qui veulent anéantir cette vertu française pour rejoindre le rang des nations-cancres énergétiques comme l’Allemagne, pays voisin qui nous pollue, entre autres, de ses particules fines.
Bref, à l’image des bases de la Pyramide de Maslow, le citoyen occidental se doit d’être dérangé dans son confort acquis et vivre en continuelle culpabilité vis-à-vis de ses besoins primaires. De quoi, d’ailleurs, le déporter donc, de l’éloigner même, de son accomplissement. Peut-on y voir là une opportunité politique ?
Alors, qu’est-ce qu’un parti politique citoyen, raisonné et humain, comme DEBOUT LA FRANCE, peut inscrire dans son programme :
- Redémarrage de la R&D française quant à la conservation et l’évolution des moteurs thermiques (essence mais aussi diésel), après 2035, déjà arrivés à un certain optimum de consommation basse et de non pollution avant le diktat électrique.
- Interdiction constitutionnelle de toute ségrégation type Zone à Faible Emission, qu’elle soit géographique ou météorologique.
- Suppression de la vignette Crit’Air.
- Taxation des véhicules étrangers basée sur l’origine des composants, des matières premières et des lieux d’assemblage distants de la métropole.
- Sécurisation des moyens d’approvisionnement nationaux en carburant.
- Conservation de zones de circulation automobile en ville et des parkings publics et privés associés, en nombre.
- Ethique quant à l’utilisation des radars fixes et mobiles qui ne doivent pas être des « vaches à lait » mais garder une vocation sécuritaire et pédagogique.
- Adaptation des vitesses à la réalité et non à des opportunités de privation de mobilité ségrégationniste (toutes les grandes métropoles et tout le territoire).
L’urgence climatique a bon dos. Notre idéal est bien d’actualité.