Prenons tous nos vacances en Grèce.

La Grèce n'a rien perdu de sa vigueur démocratique.                                    

Ses députés n'ont pas élu le candidat du système, celui désigné par les prétendus créanciers, les officines financières spécialisées en achat de votes, et toutes sortes d'organisations technocratiques usant du subterfuge de l' Europe fédérale .

La lamentable décision du FMI  , dans les heures qui ont suivi ce résultat, de suspendre les aides financières, révèle  la volonté  clairement affichée d'imposer, au peuple grec, le choix  d'un personnel politique .   

L'objectif de placer à un poste financièrement stratégique un ancien commissaire Européen ou , quelques banquier coupable,  avec  mission d'assurer le remboursement par la contribution publique ,d'une dette en partie illégale,et assurément illégitime, est un échec . C'est la belle victoire de députés qui représentent effectivement leur peuple.  

D'autres oiseaux de mauvais augures ,organes de presse et médias subventionnés, diffusent déjà le message insidieux d'une Grèce qui « replongerait dans le chaos » . Pour être certains de l'achever, de la rendre exsangue et donc définitivement soumise ,ils annoncent déjà (!), sur un  ton cynique  proche du vœu,    la chute prévisible… de l'industrie touristique grecque, 2éme source de richesses du pays. Cela ressemble à une entente illicite ,avec son bagage habituel d'iniquité et d'altération des règles, l'objectif étant  de priver à terme le peuple grec de sa faculté de choix en le coupant  progressivement de ses ressources : pas d'aides FMI , et pas de devises issues du tourisme  ! Il ne restera plus que l'avis des Ministères acoquinés  des Affaires Étrangères à l'attention des voyageurs : zone dangereuse et déconseillée.

Il est à craindre que  ce plan global d'extermination des souverainetés populaires et des États souverains concerne en réalité  tous ceux qui forment la zone euro, dont le synonyme n'est rien d'autre que : «  espace convoité   pour sa  consommation , sa distribution son argent public garanti, et la docilité de sa population ».

En 1936,  la  sanglante Guerre d'Espagne a vu  les Républicains, armés de leurs fusils dérisoires, et de leurs convictions universelles, partir affronter l'arsenal expérimental des monstres naissants du XXéme siècle.

En 2015, n'en déplaise aux prédicateurs officiels et autres Machiavels de bas étages, il sera essentiel d'aider le peuple grec à se débarrasser de cette  nouvelle forme de «  bête immonde » .                                                          

Loin d'abandonner ce beau pays à la vindicte officielle de quelques chroniqueurs propagandistes mondains, engageons- nous  avec pour tout  fusil nos maillots . Lançons cet appel :  prenons  tous nos vacances en Grèce !
                     

Nous leur devons bien ça, non ?

Thierry GIORGIO

Délégué national à l'indépendance de la Justice