Pour son lancement de campagne, NDA fait salle comble au Gymnase !

Dans un théâtre du Gymnase bondé par une foule venue en nombre le soutenir, plus de 1 000 personnes, Nicolas Dupont-Aignan a donné le coup d'envoi de la campagne présidentielle.

Après les encouragements de l'Ambassadeur Pierre Maillard, conseiller diplomatique du Général de Gaulle, du héraut de la liberté des peuples d'Europe Nigel Farage, ou encore des jeunes de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan a prononcé son premier grand discours pour présenter quelques-unes de ses propositions pour « une France libre et rassemblée ».

Car c'est en défendant une France libre de ses choix et maîtresse de son destin que l'on pourra prendre des décisions servant le seul intérêt général.

Nicolas Dupont-Aignan a donc défendu une France libérée de la tutelle européiste où quelques technocrates non-élus se partagent le pouvoir au mépris de la volonté exprimée par le peuple français le 29 mai 2005.

La démocratisation de la France passera par la dénonciation des traités européens mais aussi par l'instauration du vote obligatoire. Un devoir de vote équilibré par la reconnaissance du vote blanc et d'une dose de proportionnelle aux élections législatives.

Une France libérée du chômage chronique qui détruit les bases de notre cohésion sociale et endette notre pays. Le candidat gaulliste et républicain a ainsi défendu la possibilité de relocaliser un million d'emplois en 5 ans par le passage de la monnaie unique à la monnaie commune, et l'instauration d'un protectionnisme intelligent. Muscler les entreprises qui produisent en France et les protéger de la concurrence libre et faussée des pays esclavagistes comme la Chine, pour mieux renouer en France avec une politique de l'emploi digne de ce nom.

Une France libérée de la soumission aux nouvelles féodalités privées que sont les banques par la dénonciation de la loi de 1973 et la séparation des banques de dépôt et d'investissement. C'est le seul moyen de dompter cette financiarisation de notre économie qui n'a apporté que dette à l'État et bonus extravagants à leurs dirigeants.

Une France libérée des divisions sur lesquelles surfent tous les rejets et les extrémismes est un autre point clef pour Nicolas Dupont-Aignan. Le rétablissement du contrôle aux frontières, non pas pour fermer la France au monde mais pour retrouver des relations saines avec nos voisins et favoriser la pleine intégration de tous nos compatriotes, ainsi que l'abrogation de la loi sur les remises de peines automatiques pour lutter contre la petite délinquance dont les populations les plus fragiles, celles des quartiers, sont les premières victimes.

Enfin, Nicolas Dupont-Aignan a défendu une France libre de rayonner culturellement en défendant la Francophonie, en défendant la licence globale pour réaliser le rêve de Malraux de « musée imaginaire », et en rendant à l'École de notre République ses lettres de noblesses dans l'apprentissage des savoirs fondamentaux et des humanités.

Cette France libérée des peurs, rassemblée par un idéal, Nicolas Dupont-Aignan la portera sur tous les chemins de France durant cette campagne vitale pour l'avenir de notre pays.

 

Vous pouvez trouver en pièce-jointe la version écrite et ci-dessous la vidéo du discours de Nicolas Dupont-Aignan.

 

[video:http://www.dailymotion.com/video/xo7tbs_discours-de-nicolas-dupont-aignan-pour-une-france-libre_news]

 

PARIS, 22 janvier 2012 (AFP) – Le candidat souverainiste à l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, a promis une "France libre" pendant son son premier meeting de campagne dimanche à Paris, avec la sortie de l'euro et le protectionnisme national en tête de ses priorités.

"Nous ferons campagne pour cette France libre car c'est la clé de tout!", a lancé le président de Debout la République (DLR), dans la grande salle du théâtre du Gymnase (800 places), pleine à craquer.

Reprenant plusieurs fois la "France libre", qui s'inscrivait aussi derrière lui, sur un mur aux couleurs bleu, blanc, rouge, il a dirigé ce slogan rappelant la Résistance contre l'Union européenne et sa "caste non élue qui règne à Bruxelles, à Luxembourg ou à Francfort".

Le député (ex-UMP) de l'Essonne a promis un référendum sur l'euro, tout en faisant de sa sortie une "obligation absolue", pour que chaque "monnaie nationale" soit "mieux adaptée" au "modèle économique" de chaque pays, et pour que l'Etat retrouve sa "liberté de création monétaire" et la possibilité d'emprunter à "0%".

Quant au protectionnisme national (droits de douane, quotas d'importation), il "est indispensable quand nous sommes en confrontation avec l'esclavage humain", a-t-il martelé, citant "la Chine et son argent sale".

Face à l'Union européenne actuelle, il a proposé "des coopérations à la carte" dans les "secteurs d'avenir": voiture propre, lutte contre le cancer, biotechnologies. Et une "préférence communautaire" qui pourrait être élargie aux pays du Maghreb ou la Russie.

Livrant plusieurs attaques à François Hollande, Nicolas Sarkozy ou François Bayrou, il n'a pas cité Marine Le Pen, avec laquelle il se retrouve sur plusieurs thèmes de campagne, comme la sortie de l'euro ou le protectionnisme.

Mais "à la différence de certains ou de certaines", a-t-il dit, insistant sur le mot au féminin, "je ne regarde pas d'où viennent les Français, je ne fais aucune différence entre les Français récents et les Français anciens".

Le député-maire d'Yerres (Essonne) s'est taillé un franc succès en proposant la reconnaissance du vote blanc en parallèle du vote obligatoire.

Sans chiffrer son projet, il a prôné la "reconstruction du service public dans les secteurs stratégiques", proposant notamment de renationaliser les autoroutes privées ou de "réquisitionner" le géant pétrolier Total, notamment "pour mieux contrôler le prix de l'essence".

"Petit" candidat dans les intentions de vote (de 0,5 à 1,5%), il a promis d'être "un grand candidat", "parce que les Français en ont assez". Quant aux dirigeants actuels ? "Ils fuieront, comme la famille Ben Ali ou la famille Moubarak!".

Au bout d'1h45 d'un discours qui a balayé de nombreux thèmes (école, justice, sécurité, fiscalité, immigration etc), Nicolas Dupont-Aignan a conclu en lançant: "La France est morte, vive la France".

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