Notre pays est arrivé à une période triste de son histoire

S’il en était besoin, le vote de confiance accordé à Manuel Valls laisse un goût amer. Ce vote montre dans quelle résignation, dans quel abandon est tombée notre classe politique avec d’un côté des frondeurs peu courageux et de l’autre de nombreux amnésiques des années 2007 à 2012.

Notre pays est arrivé à une période bien triste de son histoire, une période qu'il a déjà connu au cours de sa longue existence. Après le grand bouleversement de 1789, alors que son intégrité et son indépendance étaient menacées l’on a assisté à la lutte entre Jacobins et Girondins, en 1814 et 1815 l’on voyait les royalistes jouer la carte de l’étranger contre celle de la Nation, il en sera de même dans la triste fin des années 30 et la longue période de la Collaboration. Aujourd’hui encore, certains diront que la situation n’est plus la même, nous assistons à la lutte engagée entre d’un coté les partisans de la soumissions à un ordre dictatorial financier et apatride dont les rênes sont tenues tant à Bruxelles qu’à Washington et de l’autre les nouveaux résistants qui défendent une autre ligne s’appuyant sur les Nations et sur une économie régulée mettant l’homme au premier plan.

Dans notre pays l’on veut encore nous faire croire à la lutte entre la Gauche et la Droite mais cela ne veut plus rien dire tant l’on se rend compte que malgré un emballage différent le produit finit reste le même. Pour quelque peu animer le pseudo débat politique on laisse exister des extrêmes qui servent de défouloir mais qui ne représentent pas un réel danger pour le système établi. L’heure est venue de bouleverser ces frontières politiques et de s’inscrire dans le combat réel. L’heure n’est plus au clivage Droite/Gauche mais au rassemblent de celles et ceux animés du même sentiment patriote et social. Ce rassemblement peu d’Hommes dans notre histoire ont su le réaliser, à dire vrai dans notre histoire récente l’on ne trouve que Louis Napoléon Bonaparte, Georges Clémenceau et Charles de Gaulle. Ils ont su mettre l’économie au service du politique et le politique au service du pays, un même socle : une certaine idée de la France !

Cette France que certains caricaturent comme un petit pays, comme une nation dépassée, a toujours su faire de grande chose lorsqu’elle a pris conscience de ce qu’elle était réellement. Cette France non pas renfermée sur elle-même mais cette France ouverte au grand large, sachant porter sur les cinq continents un idéal, une vision différente de la construction mondiale. Cette France ne doit pas disparaitre et ne disparaitra pas.

 

David Saforcada

France Bonapartiste