En ce jeudi 8 mars 2012, le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a souhaité célébrer la journée de la femme en effectuant plusieurs déplacements dans son département de l’Essonne.
Dans un premier temps, il s’est rendu au Centre Hospitalier Intercommunal de Villeneuve-Saint-George afin de visiter le service de garderie d’enfants et de rencontrer le personnel de l’hôpital, un personnel dont la vocation et le courage quotidiens sont à la hauteur de la tâche que chaque jour ils doivent accomplir. Pour ce personnel, l’existence d’une garderie sur le lieu de travail est un atout considérable dans l’exercice de leur métier. Ceci est particulièrement vrai pour les femmes qui travaillent au centre hospitalier et qui veulent pouvoir concilier au mieux vie professionnelle et vie de famille. Nicolas Dupont-Aignan a profité de cette rencontre pour rappeler l’effort que devrait fournir l’Etat pour orienter les entreprises à créer des garderies au sein même des lieux de travail, afin que la garde des enfants ne soit plus un facteur discriminant entre les hommes et les femmes. Le candidat a également dévoilé un objectif chiffré de 100 000 nouvelles places de crèche sur le quinquennat alors que dans certains endroits de notre pays, trouver une place de crèche est devenu un casse-tête pour de nombreuses familles. L’accueil de Nicolas Dupont-Aignan fut chaleureux et riche d’enseignements de part et d’autres, entre un personnel curieux d’entendre un discours nouveau et un candidat attentif aux préoccupations d’une profession toujours plus déconsidérée, et de femmes souhaitant pouvoir s’investir pleinement dans leur travail.
Dans un deuxième temps, Nicolas Dupont-Aignan a décidé de rendre visite à une association qu’il héberge dans sa municipalité, l’association Léa. Celle-ci accueille des femmes battues qui souhaitent se reconstruire en leur offrant réconfort et lien social au sein du collectif. Le député-maire de Yerres Nicolas Dupont-Aignan a voulu apporter tout son soutien à cette association durant l’exercice de ses mandats locaux, notamment en fournissant un local nécessaire à la bonne marche de Léa. En cette journée pour les droits des femmes 2012, Nicolas Dupont-Aignan s’est tout naturellement rendu à leur côté pour une fois encore leur témoigner son soutien, et plus généralement, pour faire part de sa détermination à lutter contre les violences faîtes aux femmes qui sévissent encore trop dans notre pays.
En cette journée du 8 mars, Nicolas Dupont-Aignan a donc voulu mettre l’accent sur les deux fléaux qui touchent prioritairement les femmes. Les inégalités professionnelles d’abord, qu’elles soient salariales ou de situation, les femmes étant davantage touchées par la précarité ou le chômage que les hommes. Les violences physiques et morales, ensuite, dont l’existence persiste dans notre pays. Candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan s’attellera à résoudre ces problèmes en mettant en œuvre des mesures très précises, que vous pouvez retrouver en détail ci-après :
7 mesures pour changer la vie des femmes
– Créer un label ‘’Travail Egal Salaire Egal’’
Ce label pourra être mis en avant par toutes les entreprises respectant l’égalité salariale. Les consommateurs pourront donc choisir en connaissance de cause leurs produits et services.
– Etablir un objectif de 100,000 places de crèches en 5 ans
Car offrir les moyens aux familles de faire garder leurs enfants permettra à tous de mieux concilier vie privée et vie professionnelle, il faut investir 3 milliards sur 5 ans pour la création de 100,000 crèches et inciter les entreprises à héberger et financer des crèches associatives avec l’état et les salariés.
– Rendre le temps partiel moins attractif pour les entreprises
Obligeons les entreprises à justifier un recrutement à temps partiel, imposons une majoration pour heure complémentaire dès la première heure dépassant la durée contractuelle et obligeons les entreprises à surcotiser pour l’assurance vieillesse si le salarié en fait la demande
– Créer un centre d’hébergement d’urgence par intercommunalité
A l’image de ce qui a été fait avec l’association Léa à Yerres, il est nécessaire d’ouvrir un centre d’hébergement spécifiquement pour les femmes dans chaque intercommunalité afin d’accueillir et de protéger les victimes de violences.
– Etablir des peines planchers en cas de récidive
En cas de récidive, punir les actes de violence conjugale par l’application d’une peine plancher d’un minimum de 8 jours de prison et éloignement du domicile
– Communiquer les mains courantes aux procureurs
Le dépôt de plainte est la condition sine qua none au lancement de l’arsenal judiciaire. Or, aujourd’hui nombreuses sont celles qui déposent une main courante au lieu d’une plainte, ne permettant pas à l’acte de violence de faire l’objet d’un suivi ou de poursuites. Il est donc nécessaire que chaque main courante de violence conjugale soit automatiquement communiquée au procureur qui lui aura la capacité de lancer l’enquête.
– Déployer à l’ensemble du territoire national la Touche Grand Danger
Un téléphone portable avec une touche d’urgence reliée directement aux Commissariats permettrait la localisation immédiate, par satellite, de la victime. Ce dispositif, qui existe depuis plusieurs années en Espagne, permettrait l'intervention immédiate des forces de police pour protéger la victime.
PARIS, 8 mars 2012 (AFP) – Le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a promis jeudi sept mesures pour "changer la vie des femmes", dont l'objectif de 100.000 places de crèches en cinq ans et davantage de sévérité pour punir les violences conjugales.
A l'occasion de la journée internationale des femmes, le président de Debout la République (DLR) s'est rendu dans une crèche à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) puis, dans la ville d'Yerres (Essonne) dont il est maire, il a rencontré les bénévoles d'une association d'aide aux femmes victimes de violences conjugales.
Le député non-inscrit de l'Essonne propose la création d'un label "Travail égal – Salaire égal" qui "pourra être mis en avant par toutes les entreprises respectant l'égalité salariale" et permettra aux consommateurs de "choisir en connaissance de cause leurs produits et services".
Concernant les crèches, il se fixe un objectif de 100.000 places en cinq ans, soit selon lui un investissement de 3 milliards d'euros.
Plusieurs mesures concernent les femmes victimes de violence conjugale: création d'un centre d'hébergement d'urgence par intercommunalité, des peines planchers en cas de récivide de violence (minimum de 8 jours de prison, éloignement du domicile) et le déploiement à l'ensemble du territoire national de la "Touche grand danger".
"Un téléphone portable avec une touche d'urgence reliée directement aux commissariats permettrait la localisation immédiate, par satellite, de la victime. Ce dispositif, qui existe depuis plusieurs années en Espagne, permettrait l'intervention immédiate des forces de police pour protéger la victime", estime M. Dupont-Aignan.