L’intolérable laisser-faire du gouvernement envers les camps illégaux de Roms

 
Depuis presque un an, un camp illégal de Roms est installé à Vigneux dans l'Essonne. D'abord quelques dizaines, les Roms sont maintenant près de 800 sur ce terrain de promenade devenu un immense bidonville coincé entre une ligne de chemins de fer et un lac.

Ce jeudi matin, Nicolas Dupont-Aignan, député de la circonscription, a fait constater l'insalubrité de ce camp à des journalistes. Il était accompagné de Jean-Pierre Enjalbert, vice-président de DLR, et de Norman Charles, délégué national à l'Ordre public. Sur près de 2 hectares, des baraquements en taule et en bois sont les seuls toits pour des familles entières. Les enfants errent toute la journée dans des conditions sanitaires exécrables. Quant au voisinage, toujours des quartiers modestes, il ne supporte plus cette cohabitation. L'exaspération a atteint un niveau alarmant.

Mais le cas de Vigneux n'est pas isolé. Le chiffre officiel de 15 000 Roms sur le territoire national est une farce. Rien que sur la Seine-Saint-Denis il y aurait 250 campements illégaux. Sur la métropole lilloise, les associations avancent le chiffre de 4000 Roms.

Malgré les recours des élus locaux et la révolte des riverains, l'Etat laisse faire. Avec la nouvelle circulaire Valls, cela devient de plus en plus difficile d'avoir les autorisations pour démonter ces camps. Les quelques expulsions à la frontière sont totalement inefficaces puisque les Roms repassent immédiatement la frontière dans l'autre sens. La libre circulation dans l'Union européenne est en réalité une loi de la jungle où la France n'a plus aucun contrôle sur qui entre et sort de son territoire.

Que les bonnes âmes qui, à Paris, se satisfont de cette situation, accueillent ces Roms au jardin d'acclimatation à Neuilly ou au jardin du Luxembourg. Elles ne mettront pas 24h à retourner leurs vestes quant elles verront la réalité de leurs bons sentiments et de leur laxisme.

Vous pouvez trouver, ci-joint, les propositions détaillées de Debout la République pour rétablir un état de droit. Elles tiennent en 3 points :

  • renégociation des traités européens pour le contrôle aux frontières
  • arrêt des aides européennes accordées à la Roumanie
  • démantèlement des camps illégaux