Dans un communiqué de presse du 12 décembre 2023[1], nous avions alerté sur le sort de la société UPM Raflatac SAS de Pompey (désormais connue sous le nom de UPM Adhesive Materials), spécialisée dans la production de complexes adhésifs. Malgré les bons résultats, le site de Pompey faisait l’objet d’un projet de réorganisation qui prévoyait l’arrêt des lignes de production, au profit du site de Wroclaw (Pologne).
Le sursis est désormais expiré et le couperet vient de tomber[2] : dans un contexte de « surcapacité résultant de l’évolution exceptionnelle du marché ces dernières années », le fabricant d’étiquettes souhaite concentrer la fabrication sur des usines jugées plus compétitives. La production sera transférée en Finlande, et non plus en Pologne, avec à la clé jusqu’à 82 salariés sur environ 145 menacés par ce projet de centralisation. Le site de Pompey conserverait son rôle de plateforme de distribution « afin d’offrir un service et des délais de livraison optimaux à ses clients d’Europe occidentale ».
Debout la France insiste sur la nécessité d’une politique de protectionnisme économique pour sauvegarder les emplois et le savoir-faire.
Le destin de UPM Adhesive Materials est un énième exemple des ravages de la politique libérale imposée par l’Union européenne. Le programme économique de Debout la France propose le patriotisme économique et la souveraineté industrielle, seuls moyens pour arrêter le saccage de notre industrie, l’hémorragie du savoir-faire et la flambée du chômage[3,4].
Massimo Nespolo
Secrétaire départemental Debout la France Meurthe-et-Moselle
Sources