La solidarité entre députés et l’action des citoyens face au fléau qu’est la drogue. Deux approches différentes, une seule est la bonne.
Ces derniers jours, un député s’est fait prendre à acheter ce produit illicite. Cet acte est réprimandé et condamné par la loi. Mais, dès les jours qui ont suivi, un de ses collègues s’est empressé, par voie de presse, à le soutenir en prétextant qu’il avait besoin d’être aidé pour vaincre son addiction.
En effet, il est important d’aider toute personne qui souhaite guérir, mais ce qui est surprenant et inacceptable c’est ce soutien officiel et public.
Quid du travail de la police, des autorités locales, des villes et des familles qui vivent tous les jours les conséquences désastreuses de ce fléau et qui ne sont pas soutenues par les élus du Peuple au sein de l’hémicycle.
Rappelons qu’un conducteur, un chauffeur routier, un transporteur de bus qui se fait contrôler positif à ces produits, a un retrait de permis immédiat, voire même est licencié pour faute grave.
Ces produits altèrent les facultés mentales, devons nous penser que pour certains représentants du peuple il ne leur est pas demandé de réfléchir aux propositions de loi qu’ils votent, mais d’être simplement des presse-boutons ?
A l’été 2023 deux articles sont parus dans la presse sur l’attitude des citoyens face à ce fléau. La première attitude consiste à prendre le taureau par les cornes et à agir, la seconde à valider le fléau et à faire la politique de l’autruche.
Les deux articles parus dans deux régions différentes :
1er article : Une mère trouve des stupéfiants dans la chambre de son fils et appelle la police.
« Plus tôt dans la journée, la mère de l’individu avait contacté la police suite à des produits stupéfiants trouvés dans la chambre de son fils. Les policiers étaient venus saisir les 4,33 kg de cocaïne et 96,51 g d’héroïne découverts au domicile.
En l’apprenant vers 22H30, le fils aurait mal réagi et la mère a de nouveau contacté les autorités par crainte qu’il ne se montre violent envers elle. Une patrouille est alors venue interpeller le mineur de 17 ans pour le ramener au commissariat de police où il a été placé en garde à vue. »
2ème article : « On n’a jamais de problème avec eux » dans cette ville de province, dealeurs et habitants s’entendent.
« Ils se saluent, se parlent parfois, se croisent souvent. Les habitants et les jeunes dealeurs du quartier cohabitent au quotidien. Bien mieux qu’un an auparavant.
Voilà donc deux attitudes différentes qui reflètent bien le comportement des citoyens dans la vie de tous les jours. Preuve en est lors d’un récent passé, avec la soumission de certains sur les injections et les mesures qui en ont découlé et sur les taux d’abstention lors des dernières élections. Malheureusement la résignation prime chez une grande majorité de citoyens et le syndrome de Stockholm a endormi les autres.
Mais revenons en à notre sujet. Tout d’abord il est nécessaire de comprendre pourquoi des jeunes et des adultes utilisent ces produits. Plusieurs causes existent, dont la solitude, l’oisiveté, le harcèlement, l’argent facile et bien d’autres raisons.
La solitude, l’oisiveté : est-il normal de voir autant de jeunes inactifs lors des jours de repos scolaire ?
Le harcèlement : à l’école, sur les réseaux sociaux…
Il y a d’abord une priorité à occuper tous nos jeunes. Certaines municipalités proposent de multiples activités, mais encore faut-il qu’elles soient bien reconnues et mises en valeur.
Quant au harcèlement, il est difficile pour les parents de se rendre compte rapidement de ce que subit leur enfant. Attention les parents à ne pas être dans le déni et sachez que votre premier soutien doit venir des enseignants qui voient tous les jours vos enfants. Mais force est de constater que les pouvoirs publics ont lâché les enseignants, l’infirmière qui était présente dans les collèges, les lycées, son poste disparaît par souci d’économies.
Face à ces constats, parents réagissez, réveillez vous. Si un de vos enfants est dans un des cas cités, il est important que vous preniez modèle sur la mère de famille. Un jeune qui utilise ces produits, est un jeune qui est en souffrance. Ce n’est pas le condamner que de le dénoncer, bien au contraire cela peut lui permettre de s’en sortir. Faire preuve de fermeté, être dans l’action c’est faire preuve d’amour envers ses proches.
Et n’oublions pas que celles et ceux qui sont dans cette situation vivent des cas dramatiques. Les violences, les vols d’argent pour acheter les produits, les proches qui subissent cette situation ne vivent plus. L’avenir se ferme pour toutes ces familles.
Laisser faire comme il est décrit dans le second article, c’est faire preuve de lâcheté et reculer pour mieux sauter.
Donc, bravo à cette mère de famille qui a eu le courage d’agir. Son fils lui en veut très certainement aujourd’hui, mais dans quelques semaines, à condition bien évidemment qu’il soit aidé par toutes les instances, il remerciera sa mère.
Parents soyez conscients que si votre enfant vit cette situation, cela peut être aussi un appel au secours envers vous. J’écrivais plus haut, parents ne soyez pas dans le déni. Parents soyez conscients que vos enfants vous aiment. Vous leur devez donc d’être présents, à l’écoute et réactifs.
Ce n’est que par cette prise de conscience et la réactivité que bien des drames seront évités et il est à déplorer que la seconde attitude décrite ci-dessus soit vécue dans la circonscription du député qui vient en soutien à son camarade.