Inauguration du Musée de l’Assemblée Nationale

Alors que débute à l'Assemblée Nationale l'examen du projet de loi en vue de la ratification du nouveau traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, des députés patriotes emmenés par Nicolas Dupont-Aignan et Lionnel Luca ont montré qu'ils ne laisseraient pas mourir la démocratie dans le silence.

Car sous le prétexte fallacieux de la mise en place de la « règle d’or » budgétaire, les députés s’apprêtent à se déposséder du droit de légiférer. Par ce traité, la France va perdre son indépendance budgétaire et sera sous la tutelle de la toute-puissante Commission de Bruxelles qui n’a aucune légitimité populaire. Le Parlement élu au suffrage universel va devenir une simple chambre d’enregistrement.

Pour marquer leur opposition à cette trahison démocratique, ils ont inauguré symboliquement le Musée de l'Assemblée nationale et dévoilé une plaque commémorative. En effet si le Parlement adopte ce traité, l'Assemblée nationale va devenir un musée et les députés les gardiens de musée les mieux payés de France.

Comme ces députés l'ont dit : "Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n’acceptons pas qu’on abandonne l’un des droits fondamentaux du Parlement qui est le vote du budget de la Nation."

Parmi ces députés patriotes figurent :
– Nicolas Dupont-Aignan
– Lionnel Luca
– François-Xavier Villain
– Patrick Labaune
– Philippe Meunier
– Jacques Myard
– Jean-Pierre Decool
– Véronique Besse

 

Si vous aussi, vous refusez de voir l'Assemblée nationale devenir un musée, signez notre pétition pour un référendum

 


Inauguration du Musée de l'Assemblée nationale… par dlrtv

 

Dépêche AFP : "Des députés de droite exhortent leurs collègues à rejeter le traité européen"

PARIS, 02 oct 2012 (AFP) – Des députés de différents partis de droite, emmenés par Nicolas DupontAignan (Débout la République) et Lionnel Luca (UMP), ont exhorté leurs collègues à rejeter le traité budgétaire européen, lors d'un rassemblement mardi devant l'Assemblée nationale.

"C'est vraiment une haute trahison de la Nation: on transfère le budget de la Nation à des gens non élus, donc illégitimes, dans l'indifférence la plus totale", a dénoncé M. DupontAignan.

"Je supplie mes collègues de lire les cinq pages du traité" même s'ils sont imprimés en "tout petits caractères et qu'il faut une loupe", a poursuivi le député souverainiste, pour qui le texte "va priver la France de sa liberté démocratique".

Le président de DLR s'est réjoui qu'"au-delà de l'appartenance à différents partis" UMP, UDI (centriste), MPF (souverainiste), "ceux qui défendent une certaine idée de la Nation se soient retrouvés, pour la première fois depuis 2005, pour alerter contre la folie de ce traité".

"C'est important pour nous", a-t-il souligné, précisant que les députés du Front national, également hostile au traité, n'avaient pas été sollicités pour se joindre à cette initiative.

M. DupontAignan ne pourra pas s'exprimer dans la discussion générale après la déclaration du Premier ministre Jean-Marc Ayrault mardi, car le temps consacré aux députés inscrits à aucun groupe a été pris par le député Modem Jean Lassalle, qui, d'ailleurs selon lui, votera contre. Mercredi ce sera Marion Maréchal-Le Pen (FN) qui s'exprimera parmi les non-inscrits.

De son côté, Lionnel Luca n'a pas hésité à rappeler que la seule fois de l'histoire de France où le Parlement s'était dessaisi de ses pouvoirs, "c'était pour donner les pleins pouvoirs à Pétain".

"Toutes les bonnes volontés sont requises. On se réjouit de voir que des collègues de gauche voteront contre. Comme à une certaine époque, gaullistes et communistes se retrouvent du même côté", a-t-il relevé.

Outre MM. DupontAignan et Luca, les députés Patrick Labaune (UMP), Jacques Myard (UMP), Philippe Meunier (UMP), François-Xavier Villain (UDI), Jean-Pierre Decool (app. UMP) et Véronique Besse (MPF) se sont associés à cette dénonciation du traité.

Le rassemblement s'est tenu juste avant le début de l'examen du traité par les députés mardi. Le Sénat en sera saisi la semaine prochaine. Les deux chambres du Parlement sont appelées à le ratifier d'ici à la fin octobre.