Face à l’exaspération des patrons, Debout la France propose 5 mesures simples

 L’exaspération des patrons français qui va s’exprimer aujourd’hui dans les rues de notre pays est légitime.

Face au matraquage fiscal, à la lourdeur administrative et à la multiplication des normes, les chefs d’entreprise français sont abandonnés depuis trop longtemps par les gouvernements successifs qui multiplient des annonces qui ne changent en rien leur quotidien.

Le pacte de responsabilité et le CICE mis en place par le gouvernement réduisent les charges de façon uniforme et  déversent des milliards d’euros pour des secteurs protégés comme la Poste, le secteur bancaire ou celui de la grande distribution. 

Les excès de rémunération des Présidents de groupes du CAC 40 et les provocations verbales de M. Gattaz ne doivent pas faire oublier que l’extrême majorité des chefs d’entreprises français, pris en tenaille entre une bureaucratie écrasante et une mondialisation déloyale, se dévouent quotidiennement au service de l’emploi.

 

La France a pourtant tous les atouts pour réussir dans la mondialisation, encore faut-il un minimum de volonté politique et de courage pour enfin accompagner nos entreprises qui investissent sur le territoire.

Face à ce désarroi, Debout la France propose 5 mesures immédiates que le gouvernement pourrait prendre pour créer un écosystème favorable aux entreprises qui produisent, investissent et relocalisent en France.

 

·         Supprimer la directive sur les travailleurs détachés pour obliger les entreprises qui font appel à de la main d’œuvre provenant des pays de l’Union européenne à payer leurs charges sociales en France ;

·         A l’image du « Buy American Act », obliger les collectivités publiques à privilégier les achats de produits français et européens ;

·         Diviser par deux l’impôt sur les sociétés portant sur les bénéfices réinvestis sur le sol français afin d’inciter les entreprises à investir plutôt qu’à verser leurs bénéfices sous forme de dividende ou à bien à privilégier l’investissement à l’étranger ;

·         Orienter l’épargne, le crédit et le capital vers le financement des PME/TPE en autorisant la déduction de l’ISF ou de l’impôt sur le revenu de la moitié des sommes investies par les particuliers dans l’économie productive pour des entreprises investissant en France ;

·         Exonérer de charges sociales pendant 5 ans le recrutement en CDI d’un chômeur de longue durée par une TPE ou PME.