Contre la politique anti-sociale de la Mairie de Paris
Debout la France apporte son soutien à « 40 millions d’automobilistes »
L’association « 40 millions d’automobilistes » annonce qu’elle déposera mercredi 3 août devant le Tribunal administratif de Paris cinquante dossiers de demande d’indemnisation présentés par des habitants de la région parisienne qui contestent les mesures de restriction au droit de circuler à l’intérieur de la capitale prises contre les véhicules antérieurs à 1997, au prétexte qu’ils seraient trop polluants.
Debout la France, qui a déjà fait savoir son opposition à cette interdiction de fait apporte son plein soutien à l’initiative de « 40 millions d’automobilistes ».
La Mairie de Paris prétend proposer aux propriétaires de ces véhicules des alternatives telles que Vélib ou Autolib ainsi que des aides aux commerçants concernés, mais ces facilités et ces mesures ne profitent qu’aux personnes qui ont le privilège de résider dans la capitale. Elles laissent, littéralement, sur le bord de la route les habitants de la Petite et de la Grande Couronnes qui n’ont pas d’autre solution que d’utiliser leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. Ce sont des dizaines de milliers de salariés, parmi les moins favorisés, qui se voient ainsi condamnés à l’enfer quotidien des métros saturés, des RER saturés et des correspondances improbables.
Comment peut-on feindre d’ignorer que si la moyenne d’âge des véhiculs en circulation ne cesse de s’élever, c’est qu’en cette période de crise, les moins aisés n’ont pas la possibilité d’acquérir des véhicules neufs?
C’est en pensant à eux que Debout la France propose, dans ce domaine aussi, une véritable alternative sous la forme d’un bonus fiscal qui faciliterait l’accès des classes moyennes et des familles les plus modestes au marché de l’automobile et contribuerait au renouvellement d’un parc automobile vieillissant.
En officialisant la discrimination et la ségrégation par l’argent, au détriment des plus pauvres, la Maire de Paris, socialiste d’étiquette, pratique sous le masque de l’écologie une politique anti-automobiliste qui est d’abord une politique anti-sociale.
Debout la France s’élève contre des mesures qui cumulent l’injustice et l’absurdité.