« J’y vais ? J’y vais pas ? Je le reçois ? Je ne le reçois pas ? J’obéis aux USA ou bien…? Je profiterais volontiers de l’affaiblissement considérable d’Angela dans l’Union mais… » Mais voilà… On ne se transforme pas en véritable chef – de l’Etat, de guerre, de l’état d’urgence – d’un coup de baguette magique. Pour être un Chef, c’est-à-dire savoir s’entourer, écouter puis décider, pour être un Chef il faut de la compétence, de la disponibilité et du courage
S’il était compétent, François Hollande, car c’est de lui qu’il s’agit, n’aurait pas mis la France dans l’état dans lequel elle se trouve aujourd’hui. Alors que tous les autres Etats progressent, en Europe ou ailleurs, alors que les planètes – taux d’intérêts bas, cours du pétrole bas, inflation basse, croissance mondiale en hausse, pas de surchauffe (c’est le moins qu’on puisse dire) sur le marché de l’emploi – sont alignées, la France hésite entre stagnation et régression ainsi que les deux derniers chiffres trimestriels de l’INSEE l’ont indiqué.
S’il était disponible, cela se saurait. Entre les innombrables heures d’entretien accordées à des journalistes complices pour écrire des livres à sa gloire, les manœuvres en douce préparatoires à sa candidature, les diverses inaugurations-commémorations et la gestion compliquée de ses affaires “privées”, il ne reste pas beaucoup de temps disponible à consacrer à la France et aux Français.
S’il était courageux, ça se saurait. Il taperait notamment du poing sur la table et provoquerait une crise au sein du Conseil de l’Europe avec la Pologne qui nous refait, 20 ans après, le coup des avions de chasse américains “F 16” (de Lockheed-Martin) cette fois-ci avec des hélicoptères “Black Hawk” (toujours de Lockheed-Martin) achetés le lendemain du rejet des “Caracal” de l’européen Airbus ! Pour mémoire, l’actuel président du Conseil de l’Europe n’est autre que Donald Tusk, ancien président polonais, violemment anti-Russe, totalement pro-OTAN et cheval de Troie non déguisé des américains dans l’Union Européenne.
Il faut dire que la position de François Hollande n’est pas facile. Il a le postérieur entre deux chaises – les USA et l’UE – et un strapontin éjectable – le sien.
A l’image des personnages des dessins animés, il pédale dans le vide jusqu’à ce que la gravité, celle de Newton parce que celle de la situation tout le monde sauf lui en est conscient, reprenne ses droits fracassant son postérieur au sol.
Dur atterrissage pour le “capitaine de pédalo”, dixerunt ses anciens amis, qui n’aura été finalement capable que de quelques coups de menton médiatiques et encore… Car laisser dire, sans oser le reprendre, à son ministre de l’Intérieur que « […]les sauvageons seront rattrapés par la police[…] ». Alors que les auteurs du guet-apens de Viry-Châtillon sont à qualifier de “commando criminel ayant tenté d’assassiner avec préméditation quatre policiers, dans l’exercice de leurs fonctions, lors d’une action de guérilla urbaine”.
Le pseudo-chef de l’Etat, faussement en guerre contre les ennemis de la France, de l’extérieur comme de l’intérieur, ne laissera finalement à la postérité que l’image d’un postérieur fort mal assis.
Patrick Mignon
Vice-président de Debout La France