Dès l’Antiquité, l’usage de la liberté a permis de distinguer l’homme libre de l’esclave.
La liberté est une valeur, un droit que l’on pense, inaliénable. Elle recouvre, dans la réalité, des libertés, qui, pourtant au cours du temps, furent aliénées :
Ainsi la liberté de se déplacer dont on a vu récemment qu’une simple lettre de cachet pouvait la supprimer.
Ainsi, la liberté de s’exprimer que l’on voit aujourd’hui réduite comme peau de chagrin, si la parole va à l’encontre de la Doxa. Une censure insidieuse fait taire l’opposant politique, l’opposant scientifique. Ceux-ci sont alors calomniés, diffamés. L’opposant politique est traité de fasciste d’extrémiste …discrédité, le scientifique qui pensera en dehors du cadre autorisé par le politique, sera rejeté par sa communauté. C’est une habitude historique, souvent l’habitude de régime à tendance totalitaire.
Liberté de s’exprimer, mais aussi liberté de disposer de son corps. Cela a été vicieusement remis en cause au moment du COVID, bafouant toutes les lois de protection mises en place après la seconde guerre mondiale, je parle des lois de Nuremberg, puis de la loi Kouchner. Liée à cette liberté de disposer de son corps, la liberté vaccinale a été réclamée par Nicolas Dupont Aignan, lors de cet épisode tout comme la liberté de soigner a été réclamée par des médecins, des soignants respectant le serment d’Hippocrate.
Aujourd’hui, avec les projets de loi, concernant la gestation pour autrui, on se trouve, à nouveau, face à un déni de cette liberté de disposer de son corps : en effet, pour les populations pauvres, vendre son ventre ne sera pas une liberté…
La liberté de penser, qui semble très difficile à museler, n’est pas si libre que ça : en effet, sommes-nous vraiment libres de penser et au-delà, de dire ce que nous pensons ? Nous sommes le fruit d’une construction familiale, sociale, sociétale et souvent nous n’apercevons pas les limites que cela nous impose. Ainsi jusque l’âge de sept ans, ce que nous apprenons à un enfant ne sera pas remis en cause, mais pris comme vérité absolue. Il n’a pas là réelle liberté. C’est donc la responsabilité familiale, sociale, sociétale de former un esprit critique pour permettre de distinguer le bon grain de l’ivraie. Il faut apprendre à cultiver le bon sens.
C’est notre responsabilité collective que de sacraliser l’école, lieu d’où la violence devrait être bannie, d’où la propagande devrait être bannie, ou les règles du débat, devraient être apprises. Avec le programme Evars on est plus près de la propagande que de l’instruction, et bien loin du respect de la liberté d’instruire pour l’enseignant et du respect de la famille. Or, la liberté ne peut s’exercer qu’avec le respect de celui qui pense différemment. Former un esprit à savoir écouter, savoir comprendre ce que dit l’autre est la base de la liberté.
La liberté, les libertés ne sont pas un du. Elles s’apprennent, elles se conquièrent et elles se défendent.
La liberté est le premier mot de la devise de notre république : liberté, égalité, fraternité. Cette triade ne fut pas pensée en une fois, mais construite au fil du temps. Peu après la révolution, elle en fut le premier élément. Cette devise fut d’abord peinte puis gravée au fronton de nos édifices publics, comme l’antique précepte grec, « connais toi toi-même ».
On retrouve la liberté dans les arts souvent sous la forme d’une femme. Qui peut ignorer que le cadeau fait par La FRANCE aux États Unis l’Amérique n’est pas une simple femme, mais la représentation symbolique et grandiose de la liberté ?
La liberté est une marque fondamentale de notre démocratie dont on rêve, qu’elle apporte les lumières du progrès et celles de la paix dans le monde.
Cette idée de liberté nous semble parée de toutes les vertus. Maintenant, j’aimerais vous parler des mirages de la liberté.
Aujourd’hui, au nom de la liberté, et paradoxalement en même temps que la censure bride notre liberté, le relativisme détruit nos valeurs, notre échelle de valeurs : Tout se vaudrait, il n’y aurait plus ni bien ni mal. Ce relativisme est la porte ouverte au nihilisme qui ronge notre société.
Aujourd’hui, plus grave, encore, « le progressisme » veut imposer une nouvelle réalité. L’homme des temps post modernes, veut créer un nouvel homme dans un nouveau monde : un homme augmenté, un homme non genré, un homme immortel.
Ces chimères naissent sur le terreau du relativisme et du nihilisme. Elles s’appuient sur une épistémologie du ressenti : je ne me sens pas femme ou homme, mais libellule ou éléphant.
Ces chimères s’appuient sur le fantasme d’un progrès technologique qui est souvent la marche forcée d’une fuite en avant.
Ces chimères s’appuient aussi sur le désir d’immortalité qui hante l’humanité, qui hante chacun d’entre nous.
Ces chimères sont rendues possibles paradoxalement grâce à la liberté. Terminons par une liberté en phase de mort clinique, la liberté de la presse. Depuis 2017, celle-ci a été particulièrement mise à mal par le politique aux ordres de l’idéologie libérale et de la haute finance. Il nous reste une liberté, celle de résister
Chez Debout La France, J’ai trouvé, retrouvé ses valeurs du temps d’avant qui sont pourtant les valeurs qui fondent notre humanité : l’importance du respect de l’autre, de sa liberté, tout comme le respect de ma liberté. L’importance de l’instruction pour construire un esprit libre. L’importance d’une science libre qui ne soit pas science d’état, l’acceptation quoi qu’il en coûte de la réalité pour que la liberté puisse s’exercer.
C’est pourquoi je l’affirme la liberté est au cœur du programme de Nicolas Dupont-Aignan et de tous ses militants.
C’est cette liberté qui anime notre esprit de résistance.