Nous avons gagné une bataille, continuons le combat !

 

Mes chers compagnons, un certain nombre d’entre nous ont été déçus par le score du 22 avril. Quelques uns espéraient battre Eva Joly. D’autres pensaient dépasser 3%, voir même 5%… Mais cet écart avec des attentes trop optimistes ne doit pas camoufler les grandes réussites de cette élection.

 
Le nouveau capital de Nicolas Dupont-Aignan
 
Deux indices démontrent en effet que nous avons gagné une bataille qui va bien au-delà du score du 22 avril. En effet, dans le baromètre mensuel du Figaro Magazine qui mesure « pour chaque personnalité le souhait de lui voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir », la deuxième plus forte progression du mois, après François Hollande, est Nicolas Dupont-Aignan, qui passe de 11 à 19%, à peine quelques points derrière Villepin et Copé.
 
Cette progression n’est pas isolée puisque le baromètre Paris Match indique la même tendance puisque NDA y a doublé son score en deux mois. Cette campagne présidentielle a permis à notre président de s’imposer dans notre paysage politique. Même si nous n’avons pas autant récolté le 22 avril que ce que nous pouvions espérer, les fruits de notre travail collectif grandissent et ils sont sans doute plus nombreux et plus beaux que nous le pensons.
 
L’exploit que nous avons réalisé
 
Sous le coup d’une déception relative, n’oublions pas le chemin parcouru. Un petit regard en arrière nous permet de mesurer l’immensité du travail accompli. Et cela vaut d’abord pour notre candidat. Le discours du Bataclan, le meilleur qu’il ait sans doute fait, était magnifique, le discours d’un Homme d’Etat, d’un homme de conviction et d’un homme qui comprend les Français. Et par-delà les discours, il a beaucoup gagné en force dans les médias, dans des circonstances difficiles.
 
Et notre mouvement a beaucoup grandi. Grâce au travail de tous, nous avons été le 5ème parti de France pour le nombre de parrainages. N’oublions pas qu’en 2012 nous sommes le seul parti à avoir présenté pour la première fois un candidat à la présidentielle. Nous sommes les seuls à avoir cassé ce plafond de verre. Et d’une soixantaine de candidats il y a cinq ans, DLR en alignera plus de trois cents aux législatives. Notre mouvement grandit, se rajeunit, s’implante.
 
Les plus beaux combats sont ceux qui sont à venir
 

Bien sûr, le combat est encore difficile et il faut être honnête, les cinq années qui viennent ne seront pas faciles, même si, malheureusement, tout ce que nous annoncions se réalise dans la zone euro. Nous devrons nous battre, mais nos forces ont tellement grandies depuis cinq ans, à tous les niveaux ! Nous sommes armés aujourd’hui pour défendre nos idées et offrir aux Français une alternative entre les partis de la résignation et les partis de la protestation.

 
Les élections législatives sont la prochaine bataille que nous devons absolument réussir. Bien sûr, après tout le travail réalisé pour les élections présidentielles, cela est difficile. Mais tout ce que nous obtiendrons portera ses fruits pour les cinq prochaines années. Et fort heureusement, un grand nombre de militants et de responsables du mouvement se lancent dans la bataille, notamment des femmes et des jeunes. Cet engagement va permettre à DLR de continuer à grandir.
 

Mes chers compagnons, souvenez-vous où nous en étions il y a cinq ans. Nous n’étions alors que des braises sous la cendre. Depuis, nous avons grandi et, si nous ne sommes pas grands, c’est parce que nous sommes jeunes. Et demain nous serons une alternative à laquelle la France pourra se confier.

Laurent Pinsolle
Porte-parole de Debout la République